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JO 2018 : un patineur de vitesse japonais contrôlé positif

Le patineur de vitesse sur piste courte Kei Sato a été exclu des Jeux Olympiques de Pyeongchang après un contrôle anti-dopage positif. Le contrôle, positif à un agent masquant, a eu lieu hors-compétition.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Temps de lecture : 1min
 

Le patineur de vitesse japonais Kei Saito, spécialiste du short-track, est le premier cas officiel de dopage des Jeux Olympiques 2018, a annoncé mardi le Tribunal arbitral du sport (TAS), saisi de l'affaire. "Kei Saito a été testé positif à l'acétalozamide, un produit diurétique considéré comme masquant, durant un test hors compétition", précise le TAS qui indique que le sportif a accepté d'être "provisoirement suspendu" et a quitté le village olympique.

Saito, 21 ans, était prévu comme remplaçant sur le relais 5.000 m messieurs ce mardi. Saito devient le premier Japonais pris pour dopage lors de Jeux d'hiver. "Aucun des résultats enregistrés pendant les Jeux n'a été affecté", précise le TAS dans son communiqué.

Le comité national olympique japonais (JOC), qui n'a pas encore réagi officiellement à ce cas, a toutefois fait savoir qu'il tiendrait une conférence de presse à la mi-journée à Pyeongchang. Durant les Jeux olympiques, les contrôles antidopage relèvent de l'Autorité indépendante des tests antidopage (ITA), une nouvelle structure dirigée par l'ancienne ministre française des Sports Valérie Fourneyron.

Pendant les Jeux, les cas positifs tombent sous la juridiction du Tribunal arbitral du Sport et lui sont transmis directement. Le TAS est habituellement basé à Lausanne en Suisse, mais est délocalisé à Pyeongchang pour l'occasion.

C'est la deuxième fois de l'histoire que le TAS est délocalisé ainsi, après les JO de Rio en 2016.

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