Cet article date de plus de six ans.

JO 2018 : suspension d'un entraîneur sud-coréen de short-track accusé d'agression

L'un des entraîneurs de l'équipe féminine de Corée du Sud de short-track, accusé d'avoir frappé l'une de ses patineuses, a été suspendu par sa fédération à trois semaines du début des jeux Olympiques (9-25 février) organisés par son pays, a annoncé vendredi l'instance nationale (KSU). "Nous allons enquêter sur l'incident et nous prendrons en conséquences les mesures nécessaires", a réagi la fédération après avoir reconnu mardi l'existence d'un "problème entre une athlète et un entraîneur". La KSU n'a cependant pas dévoilé l'identité des personnes incriminées.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Selon l'agence nationale Yonhap citant un officiel de la fédération, Shim Suk-Hee, championne olympique en 2014 avec le relais national sur 3.000 mètres, aurait été frappée par un technicien avec lequel elle s'entraîne depuis sa jeunesse et aurait ensuite quitté mardi le centre d'entraînement avant d'y revenir deux jours plus tard. A Sotchi, la patineuse de 20 ans avait également décroché l'argent sur 1.500 m et le bronze sur 1.000 m.
    

La Corée du Sud, le pays-hôte des prochains JO, est l'une des nations dominantes en short-track, particulièrement chez les dames mais, ces dernières années, l'image de la discipline a été ternie dans le pays par de nombreuses questions sur les techniques d'entraînement à la dure et des incidents faisant état de violences à l'encontre des sportifs. Toujours selon Yonhap, des tensions seraient récemment apparues entre Shim et ses entraîneurs, la patineuse de vitesse n'étant toujours pas assurée de sa qualification pour insuffisance de résultats.
    

En 2004, six des huit membres de l'équipe féminine de short-track avaient brutalement quitté leur camp d'entraînement pour protester contre les sévices répétées infligés par leur entraîneur. Celui-ci avait fini par démissionner.
 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.