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JO 2018 / L'engouement populaire sera-t-il au rendez-vous à Pyeongchang ?

A la mi-octobre, le Korea Herald rapportait que seuls 30% des 1,07 million de tickets en vente pour les épreuves de Jeux Olympiques de Pyeongchang avaient trouvé preneurs. Les organisateurs se trouvent donc dans la même position que beaucoup de leurs prédécesseurs : ils doivent trouver une solution pour éviter des tribunes clairsemées, et même vides pour certains sports, en mondiovision, ce qui serait un énorme échec en terme de communication et qui ne manquera pas d'être souligné.
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

“Notre ambition est de rendre les Jeux d’hiver à PyeongChang en 2018 les plus accessibles possibles pour le public, tous les publics", expliquait Sung Baik-you, le porte-parole du Comité d’organisation des JO de Pyeongchang à l’occasion d’une conférence de presse à Séoul en avril dernier. Six mois plus tard, cette ambition se heurte au peu d'engouement des Coréens pour l'événement. Il faut dire que mis à part les événements comme la finale de hockey sur glace ou des sports traditionnels en Corée du Sud, à l'image du short-track et du patinage artistique, les locaux sont peu adeptes des sports dhiver. La localisation de ces Jeux, au nord, proche de l'autre Corée et loin de la capitale Séoul, n'aide pas.

Le précédent Sotchi

En 2014, le Comité international olympique (CIO) avait désigné Sotchi pour organiser les Jeux Olympiques. Un choix qui n'avait pas fait déplacer les foules. "Il n’y a pas assez de spectateurs, les dates sont loin d’être remplis et il y a un manque d’enthousiasme": constatait Gerhard Heiberg, membre du CIO pendant ces Jeux. "Les organisateurs doivent s’arranger pour remplir ces stades", avait-il poursuivi. Pour "remplir ces stades", l'organisation avait distribué des billets à des volontaires. Mais même après cette solution, les gradins restaient désespérément vides quand des athlètes russes n'étaient pas en lice. Selon l'AFP, la Corée du Sud se met déjà en branle pour éviter les tribunes vides : des banques ainsi que les autorités régionales et le ministère de l'Education se sont mis d'accord pour acheter des billets afin de remplir les enceintes olympiques si nécessaire.

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