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France-USA, des éclairs mais pas de flamme

Le premier match majeur du tournoi olympique de basket masculin entre la France et les Etats-Unis n'a pas déchainé les passions. Le match haché par les fautes en début de rencontre n'a pas aidé les spectateurs à s'enflammer.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Les mains dans les poches. Voilà comment Carmelo Anthony a écouté l'hymne américain. Une attitude qui reflète l'ambiance de cette première rencontre de la Dream Team face à la France. Un premier match, certes, de prestige mais pas capital pour la suite de la compétition lors de cette phase de poules. Les nombreuses places vides en début de rencontre ont fini par se remplir au terme de la première période, mais certains sièges oranges étaient encore sans propriétaire à la fin du match. Etrange pourtant pour un match opposant deux nations candidates pour le podium olympique...

Dans les tribunes, quelques drapeaux américains, quelques drapeaux français, mais pas de déferlante de la bannière étoilée. L'impression était d'ailleurs confirmée lors des hymnes, avec une Marseillaise chantée par les supporteurs, alors que les Américains se faisaient discrets. A l'applaudimètre, Tony Parker et Kevin Durant se taillaient la part du lion.

Un jeu trop hâché pour enflammer le public

Les spectateurs n'ont pas été encouragés par le spectacle donné, notamment en première mi-temps. Beaucoup de fautes, un jeu hâché par les coups de sifflet, il a fallu patienter pour entendre enfin le public ovationner un premier dunk de Kevin Durant, suivi un peu après par celui de Ronny Turiaf qui précédait un contre de Nicolas Batum sur une tentative de ce même Durant, alors qu'on jouait depuis plus de trois minutes.

Quelques "Allez les Bleus" descendaient des tribunes alors que les hommes de Vincent Collet accusaient un retard de cinq points (17-12), juste avant qu'une énorme rumeur ne salue un écran musclé de Boris Diaw sur Deron Williams au milieu du terrain. Loin des attaques et contre-attaques de la NBA, les Américains ne forçaient pas leurs talents, mais l'écart se creusait inexorablement, sans déchaîner la passion dans les travées, hormis sur quelques mouvements spectaculaires de LeBron James et surtout Kevin Durant. Preuve que le match n'a pas passionné tout le monde: la NBC, diffuseur omniprésent des JO, ne l'a pas diffusé en direct. Finalement, ce sont les petits spectacles à la mi-temps ou aux temps-morts qui ont enflammé l'enceinte. Le match entre la France et les Etats-Unis n'était pas décisif. Cela s'est vu.

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