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Colisée, Thermes et Basilique... Rome présente son projet et ses beautés

Pour s'attirer les faveurs du comité international olympique et obtenir l'organisation des JO 2024, Rome a misé sur ses beautés et son histoire. Au programme, trois sites principaux regroupés autour du Colisée, des Thermes de Caracalla, de la Basilique Saint-Pierre et du Circus Maximus.
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

"Rome a été depuis des siècles le centre du monde et Rome n'est pas une ville comme les autres", a rappelé l'acteur italien Sergio Castellito en préambule de cette présentation organisée au Palais des Congrès, où s'étaient tenues lors des JO-1960 les épreuves d'escrime. Ce voyage dans le temps, la candidature de Rome, menée par Luca di Montezemolo l'ancien patron de Ferrari, le propose autour des sites majestueux qui font sa légende. Le défilé des vainqueurs devant le Colisée; l'arrivée des cyclistes au coeur des Fori Imperiali (les forums de la Rome antique); le tir à l'arc aux Thermes de Caracalla; le marathon organisé au coeur de la ville et ses coureurs passant devant la basilique Saint-Pierre, la synagogue et la mosquée; le beach-volley au Circus Maximus, l'ancien stade des courses de chars, autant de symboles qui doivent faire pencher la balance en faveur de la capitale italienne.

Des Jeux Olympiques "low-cost"

Les trois grands "pôles" d'épreuves sportives seront le Foro Italico, grand centre sportif construit dans les années 1920 et complété pour les Jeux de 1960 où est notamment installé le Stade Olympique; la zone de la Fiera di Roma, où se trouve un parc des expositions; et le quartier de Tor Vergata, où serait construit le Village olympique. "Plus de 70% des sites sont déjà disponibles. Si l'on devait organiser demain la cérémonie d'ouverture, les épreuves d'athlétisme et celles de natation, nous pourrions le faire", a assuré le président du comité de candidature Luca di Montezemolo. Selon lui, "les piliers du projet sont une transparence totale, une approche 'low cost', l'amélioration de la ville et le partage".

Un budget tenu

Niveau budget, Di Montezemolo avance le chiffre de 2,1 milliards d'euros pour la constructions d'infrastructures permanentes (essentiellement le Village olympique et le centre de presse) alors que de nombreuses installations ne seront que temportaires. Le budget pour ces installations temporaires ainsi que les coûts d'organisation et de gestion s'élève à 3,2 milliards d'euros. Selon les organisateurs, cette somme doit être couverte par les contributions du CIO et des partenaires (Alitalia, BNL et UnipolSai ont déjà signé), le merchandising et la billetterie.

Paris 2024 doit de son côté détailler son projet à 16 heures, une cérémonie à suivre en direct sur Francetvsport.fr

Avec AFP

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