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Paris 2024 : le test raté sur le site de l'épreuve de surf à Tahiti a été "mal préparé" admet Amélie Oudéa-Castéra

La ministre des Sports a aussi réaffirmé, jeudi, qu'il n'y avait pas "de plan B" sur la table pour déplacer l'épreuve de surf des Jeux olympiques.
France Télévisions - Rédaction Sport
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Des officiels, membres des médias et spectateurs assistent à la finale de la compétition professionnelle de la World Surf League (WSL), à Teahupo'o à Tahiti, en Polynésie française, le 16 août 2023. (JEROME BROUILLET / AFP)

Conserver sa feuille de route. Une semaine après l'échec des essais techniques réalisés le 3 décembre sur le site olympique de l'épreuve de surf de Teahupo'o en Polynésie, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, a expliqué, jeudi 7 décembre, que le test en question n'avait pas été réalisé dans des conditions optimales. "Il y a eu un test qui n'a manifestement pas été bien préparé et n'a pas pu être bien conduit et a malheureusement abîmé des bouts de corail, c'est évidemment tout à fait regrettable (...) Il faut que le prochain test soit minutieusement préparé", a répondu la ministre, interrogée jeudi par quelques journalistes en marge d'une conférence de presse sur la remise d'un rapport sur le sport français.

D'après les informations de franceinfo: sport, les conditions météorologiques n'étaient pas bonnes ce jour-là, comme les conditions en mer et de la marée, pour conduire en toute sécurité un test comme celui-ci.

Le gouvernement polynésien a ainsi décidé de suspendre les travaux sur le site après cet échec, au cours duquel une barge, prévue pour l'installation d'une nouvelle tour des juges, a brisé du corail. La décision de suspendre ces travaux a été saluée, mercredi 6 décembre par la fédération internationale de surf (ISA).

"Pas de plan B"

Lors de ce même temps média, la ministre des Sports a même exclu l'hypothèse "d'un plan B" de déplacer l'épreuve, alors que les villes de Lacanau (Gironde) et de La Torche (Finistère), éconduites au moment du choix du site de surf, se sont manifestées, tout comme celle d'Hossegor. "Non, il n'y a pas de plan B. On est sur ce chemin qui est vraiment le bon d'avoir une nouvelle tour des juges redimensionnée", et qui correspond à des "demandes qu'avaient faites les locaux". "Les pourparlers s'intensifient au niveau local et nous aurons dans le courant de la semaine prochaine un échange avec les autorités polynésiennes pour essayer de bien se caler sur tout ce processus", a-t-elle ajouté.

Du côté de Paris 2024, le président du comité d'organisation des JO, Tony Estanguet, a assuré jeudi qu'il entendait "les remarques et les inquiétudes". "On regrette tous ce test qui s'est mal déroulé la semaine dernière", assurant qu'il y a "un esprit de dialogue". "Aujourd'hui avec le gouvernement polynésien on essaie de trouver de nouvelles solutions techniques pour réaliser ces travaux tout en respectant l'environnement. J'ai entendu ces villes qui souhaitent candidater au cas où on ait un échec sur le site de Teahupo'o (...), mais en tant que partenaire avec le gouvernement polynésien, j'ai envie de mettre toute mon énergie pour accompagner le gouvernement polynésien afin de trouver les meilleures solutions", a-t-il réagi. 

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