La Chine, par l'intermédiaire du ministère des Affaires étrangères, a reconnu mardi 30 novembre que le nouveau variant Omicron serait synonyme de difficultés supplémentaires pour l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de Pékin, prévus du 4 au 20 février prochain. Mais pas d'inquiétude officiellement dans le pays où a débuté la pandémie.Des "défis en matière de lutte contre l'épidémie""Cela apportera certainement quelques défis en matière de lutte contre l'épidémie. Mais la Chine a de l'expérience en la matière et je suis pleinement convaincu que les JO d'hiver se dérouleront sans souci", a déclaré à la presse Zhao Lijian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.Alors que les frontières chinoises sont pratiquement fermées depuis mars 2020, les Jeux de Pékin se dérouleront dans une bulle sanitaire dont ne pourront sortir les quelque 2 900 sportifs attendus. Ils devront être soit vaccinés soit se soumettre à une quarantaine de 21 jours à leur arrivée. Tous seront soumis à des tests de dépistage quotidiens. Seuls des spectateurs résidant en Chine pourront assister aux épreuves. La tenue de l'évènement avait déjà été remise en cause par les États-Unis, mais pour d'autres raisons. Le gouvernement américain avait envisagé, jeudi 18 novembre, un "boycott diplomatique" des Jeux de Pékin pour protester contre les violations des droits humains en Chine. Le variant Omicron n'a pas encore été détecté dans le pays, hormis dans le territoire autonome de Hong Kong.