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Paris 2024 : le CIO "rejette fermement" les accusations de "discrimination ethnique" de Vladimir Poutine

Le Comité international olympique (CIO), accusé de "discrimination ethnique" par Vladimir Poutine, a réagi en rappelant que la participation aux Jeux n'était pas "un droit humain".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Le siège du Comité international olympique, à Lausanne (Suisse). (FABRICE COFFRINI / AFP)

Le Comité international olympique (CIO) a fermement rejeté, vendredi 20 octobre, les accusations de "discrimination ethnique" portées la veille par le président russe Vladimir Poutine. Le président de la Russie reproche au Comité sa politique à l'encontre des athlètes de son pays qui ne devraient participer qu'en nombre limité aux JO de Paris et sous bannière neutre en représailles à l'assaut russe contre son voisin. 

La participation aux Jeux n'est "en aucun cas un droit humain" et "les conditions strictes que le CIO a édictées dans ses recommandations aux Fédérations internationales pour la participation (sous bannière) neutre des athlètes détenteurs d'un passeport russe ou bélarusse aux compétitions internationales sont conformes à la charte olympique", a argué un porte-parole du CIO dans un courriel à l'AFP, ajoutant que ces mesures venaient en réaction à la "violation" de cette même charte par la Russie et la Biélorussie.

Le 12 octobre, le Comité national olympique (CNO) russe a été suspendu avec "effet immédiat" par le CIO pour avoir placé sous son autorité plusieurs organisations de régions ukrainiennes occupées.

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