"La place du sport dans l'éducation est aujourd'hui insuffisante", regrette Claude Onesta

Le manager général de la haute performance à l’Agence nationale du sport estime que les trente minutes de sport par jour ne suffisent pas.

franceinfo

Radio France

Publié le 03/08/2024 10:23

Temps de lecture : 1min

Claude Onesta était l'invité du "8h30 franceinfo", samedi 3 août. (CAPTURE D'ECRAN / RADIOFRANCE)

"La place du sport dans l'éducation est aujourd'hui insuffisante", regrette, samedi 3 août, sur franceinfo Claude Onesta, manager général de la haute performance à l’Agence nationale du sport. Il estime ainsi que les trente minutes de sport par jour lancées par le programme gouvernemental "ne suffisent pas".

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Le patron du haut niveau français réagit notamment aux critiques émises en novembre 2023 par Florent Manaudou. Le nageur affirmait alors que "la France n'est pas du tout un pays de sport". Claude Onesta rétorque samedi qu'au regard de "l'enthousiasme que génèrent les Jeux olympiques", on ne "peut pas dire qu'on ne soit pas une nation sportive".

Vivre le sport comme un investissement

Mais le manager général de la haute performance à l'Agence nationale du sport reconnaît qu'en l'état actuellement "à l'école quand vous êtes sportif de haut niveau, vous posez problème parce que vous n'êtes pas toujours là, parce qu'il faut aménager une partie de votre scolarité". Il estime qu'il "faut faire avancer cela" et "être capable de vivre le sport non pas comme quelque chose qui coûte ou qui pose des problèmes, mais comme un investissement pour avoir une société mieux construite, des gens qui acceptent de respecter un certain nombre de règles, qui vivent ensemble ou qui collaborent".

Claude Onesta regrette que "faire du sport de haut niveau en France" puisse encore être perçu comme "un handicap dans la construction de son parcours personnel et de son insertion professionnelle". Il soutient pourtant que de voir des sportifs tricolores obtenir autant de médailles depuis le début des Jeux permet de créer des vocations chez des "générations plus jeunes".

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