JO de Paris 2024 : une breakeuse australienne répond aux moqueries qu'elle subit sur les réseaux sociaux, depuis ses trois prestations

Rachel "Raygun" Gunn n'a marqué aucun point lors des confrontations auxquelles elle a participé vendredi à Paris, pour la première apparition aux Jeux du breaking.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'Australienne Rachel Gunn, connue sous le nom de Raygun, participe à une confrontation lors d'une épreuve breakdance féminin des Jeux Olympiques de Paris 2024, à La Concorde, à Paris, le 9 août 2024. (ODD ANDERSEN / AFP)

Elle invoque sa "créativité" et sa liberté. Rachel "Raygun" Gunn, breakeuse australienne, dont le style a suscité des sarcasmes sur les réseaux sociaux, a répondu, samedi 10 août, aux critiques qu'elle subit depuis vendredi. La sportive de 36 ans n'a marqué aucun point lors des trois confrontations auxquelles elle a participé vendredi à Paris, pour la première apparition aux Jeux du breaking, un art de la danse issu de la culture hip-hop. La "battle" de cette enseignante à l'université de Sydney, s'est ensuite prolongée jusque sur les réseaux sociaux après la compétition.

Ses mouvements réalisés sur la place de la Concorde ont déchaîné des comparaisons peu flatteuses, des internautes évoquant notamment un Homer Simpson se roulant par terre, du nom du célèbre personnage ridicule de dessin animé. Le fait que Rachel Raygun ait choisi de concourir vêtue de l'uniforme officiel des sportifs olympiques australiens, plutôt que des vêtements de mode urbaine porté par les autres danseuses, a également été décrié.

Réagissant sur Instagram, Rachel Gunn a dit sa "hâte de voir si le même niveau d'exigence vestimentaire s'appliquera aux breakeurs garçons" qui entrent en piste samedi. Interrogée par la chaîne australienne Nine Network, elle a expliqué qu'elle n'était qu'une "outsider" et n'allait pas rivaliser avec les autres "Bgirls". "J'ai fait ce que je fais de mieux, j'ai montré ma créativité, mon style, un peu de caractère australien pour essayer de me faire une place sur cette scène mondiale."

En outre, porter l'uniforme australien était "une question de fierté", a-t-elle ajouté. "N'ayez pas peur d'être différent, allez-y, montrez-vous, vous ne savez jamais où cela peut vous mener", a conclu Rachel Gunn sur ses réseaux sociaux. Après six heures de "battles" entre les seize meilleures breakeuses du monde, la Japonaise Ami, double championne du monde en 2019 puis en 2022, est devenue vendredi la première médaillée d'or de la discipline.

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