Cet article date de plus de cinq ans.

Jeux de Paris 2024 : Chamonix tente de récupérer les épreuves de VTT attribuées à Élancourt dans les Yvelines

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Polémique épreuves VTT JO 2024
Polémique épreuves VTT JO 2024 Polémique épreuves VTT JO 2024
Article rédigé par franceinfo - Stéphane Hilarion
France Télévisions

Alors que la Colline d’Élancourt dans les Yvelines a été choisie comme site officiel pour les épreuves de VTT, la ville de Chamonix fait du forcing auprès du comité d’organisation de Paris 2024 pour récupérer la discipline. De quoi énerver les élus franciliens qui n’ont pas l’intention de se laisser faire.

Le choix d’Élancourt, commune des Yvelines à une trentaine de kilomètres de Paris, figure depuis le début dans le dossier de candidature de Paris pour 2024. Ici doivent se dérouler toutes les épreuves de VTT. Un dossier qui est toujours en phase d’instruction, comme pour les autres sites d'ailleurs, afin de valider définitivement ces choix. 

Et comme la décision n'est toujours pas prise, Chamonix tente de s'immiscer dans le jeu et de décrocher l’organisation des épreuves promise à la petite commune francilienne, mettant en avant ses magnifiques paysages. Ce serait également une belle occasion de célébrer le centenaire des premiers jeux d’hiver organisés à Chamonix en 1924.

Pour le moment, la grande majorité des épreuves se déroulera à Paris et en Île-de-France, à l’exception de la voile prévue à Marseille, le surf, dont le site doit être choisi d’ici la fin de l’année, et enfin le tournoi olympique de football qui mobilisera neuf stades en régions.

Le maire d’Élancourt Jean Michel Fourgous n’a pas l’intention de se laisser faire et monte au créneau pour défendre la candidature de sa ville, proche du village olympique et surtout des autres épreuves de cyclisme, toutes organisées dans les Yvelines. Il a reçu le soutien de nombreux élus franciliens qui voient eux aussi d’un mauvais œil cette candidature surprise de Chamonix.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.