"Des activités beaucoup plus locales pour éviter d'utiliser des transports" : avec les Jeux de Paris 2024, les centres aérés doivent s'adapter

Les centres de loisirs de la capitale doivent s'adapter cette année face aux restrictions de circulation avec moins de sorties à l’extérieur de la capitale.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un policier dans le périmètre de sécurité à Paris, le 20 juillet 2024. (CLAIRE SERIE / HANS LUCAS / AFP)

Les Jeux olympiques bousculent les vacances des petits Parisiens. Pour pallier le manque de sorties liées aux restrictions de circulation, les jeunes peuvent tout de même profiter d'espaces de jeux de proximité mis en place exceptionnellement cette année, notamment dans le 18e arrondissement de Paris, où une cour d'école a été transformée en village olympique.

On y retrouve un parcours d'agilité, plus loin du hockey sur gazon, et même de la boxe avec un casque de réalité virtuelle. Plusieurs centres de loisirs s'affrontent, l'objectif est de ramener la coupe à la maison. "On est vraiment resté concentrés sur les JO pendant l'année avec des sports de base. Je pense que c'est important pour les enfants qui ne partent pas en vacances, qui en ont mangé toute l'année, de pouvoir faire des Jeux olympiques, mais plutôt rigolo", explique Damien Chevreau, qui a imaginé ces mini-JO.

''L'hypercentre de Paris est complètement barricadé"

Seul bémol, l'absence de verdure au sein même de l'espace nature et découverte. "La nature n'est pas trop là, mais on essaie de faire oublier qu'elle n'est pas trop là justement", concède Damien Chevreau. C'est le revers de la médaille avec les JO pour ces centres, qui ont vu fondre les sorties en bus d'un tiers. "Les transports en car sont compliqués depuis le début du mois de juillet, explique Jean-François Homassel, responsable des écoles du 18e. L'hypercentre de Paris est complètement barricadé pour l'instant, mais c'est normal : il faut préparer les infrastructures pour les Jeux. Et puis, toutes les grosses routes qui vont vers Paris sont quand même un peu trop occupées... La contrainte pour nous, c'était vraiment ça cette année et on s'est dit qu'il fallait offrir une autre possibilité", glisse-t-il.

Des sorties ont toujours lieu à la piscine ou au cinéma, mais il faut rester dans le quartier : "Les activités qu'on a pensées sont beaucoup plus locales pour éviter d'utiliser des transports qui vont être chronophages dans la période qui arrive", poursuit Jean-François Homassel.

Motif de satisfaction : la plupart des enfants ne voient pas de différence avec les années précédentes. Au contraire ! Mariam est comme un poisson dans l'eau. Celle qui veut devenir une grande athlète en devenant "soit basketteuse, soit footballeuse" et peut-être un jour participer aux JO, confie : "C'est un peu mon rêve. Je m'entraîne dur et comme ça, je serais une grande célébrité !" Ces olympiades permettent aux jeunes de tester de nouveaux sports. Les animateurs aimeraient que cet esprit olympique perdure les prochaines années au-delà des JO.

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