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Cinq questions sur la candidature de Paris pour les JO de 2024

Paris s'est officiellement lancé dans la campagne pour l'organisation des Jeux d'été en 2024. 

Article rédigé par franceinfo
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Des anneaux olympiques à Londres, le 15 mars 2014. (DAN ISTITENE / GETTY IMAGES EUROPE)

Une poignée de champions olympiques pour se lancer dans la course pour 2024. Marie-José Pérec, Renaud Lavillenie, Teddy Riner ou encore Laura Flessel sont montés sur scène aux côtés d'Anne Hidalgo, mardi 23 juin, pour officialiser la candidature de Paris à l'organisation des Jeux olympiques d'été de 2024. Francetv info vous résume en quatre questions ce qu'il faut retenir de cette candidature.

Combien cela va-t-il coûter ?

Le projet actuel, encore évolutif, repose sur un budget prévisionnel plutôt modeste, estimé à environ six milliards d'euros, et censé couvrir les dépenses d'organisation et d'infrastructures. C'est deux fois moins que les JO de Londres en 2012. Le Comité international olympique (CIO) devrait apporter près de deux milliards d'euros, explique le journal Les Echos. La participation publique s'élèverait, elle, à un peu plus de trois milliards d'euros.

De nombreuses voix s'élèvent toutefois pour dénoncer un événement trop coûteux. Mardi, à quelques heures de l'officialisation de la candidature parisienne, le député européen Jean-Luc Mélenchon s'est ainsi déclaré "hostile" au projet.

Quels sont les atouts de Paris ?

L'Equipe l'assure : "Paris a de grandes chances d'emporter cette fois l'adhésion du CIO en 2017." La capitale se lance dans la compétition en ayant arrêté nombre de choix essentiels, alors que ses concurrents annoncés sont bien moins avancés dans leurs plans, à moins de trois mois de la date limite du dépôt des candidatures auprès du CIO, le 15 septembre. Premier atout de taille : 80% des infrastructures existent déjà, comme le Stade de France, qui pourrait accueillir la cérémonie d'ouverture et les épreuves d'athlétisme.

Selon le Journal du Dimanche, le palais omnisports de Bercy accueillerait les sports collectifs, Roland-Garros, le tennis, le stade Jean-Bouin, le rugby, la halle Carpentier, les sports de combat, et le Parc des Princes, le football notamment… Pour le reste, les sites des installations à construire sont quasiment tous identifiés, à l'exception du village olympique, pour lequel deux à trois zones restent en concurrence. La désignation de la ville hôte des épreuves de voile ne devrait, elle, plus trop tarder.

Les Français sont-ils favorables à cette candidature ?

L'opinion publique semble effectivement du côté de Paris. Selon un sondage Odoxa publié par Le Parisien début avril, 61% des Français interrogés sont favorables à la candidature de la capitale. Et ce, même si 84% jugent que les Jeux olympiques sont généralement "trop coûteux".

D'après un autre sondage, réalisé par l'institut Viavoice et publié le 21 juin dans le JDD, ce soutien est encore plus marqué parmi les habitants de l'Ile-de-France. Soixante-dix-neuf pour cent des Franciliens interrogés voient en effet dans cette candidature "une bonne nouvelle pour la France".  

Qu'est-ce qui pourrait lui barrer la route ?

Trois villes sont déjà candidates pour l'organisation de ces JO : Boston, Rome et Hambourg. D'autres peuvent encore postuler. Au petit jeu des pronostics, le journal L'Equipe estime que la candidature de Paris a 40% de chances de l'emporter, devant Boston (25%), Hambourg (20%) et Rome (15%).

BFMTV souligne qu'il faut toutefois se méfier de la candidature de Hambourg. Car, là encore, elle "recueille une très grosse adhésion" du public, et le projet, qui entend notamment permettre aux spectateurs de se rendre sur les sites à vélo, est aussi original que séduisant. Mais, pour L'Equipe, la ville allemande "manque un peu de notoriété par rapport à ses adversaires", et "manque d'un visage pour porter sa candidature".

Quand la désignation finale aura-t-elle lieu ?

L'officialisation de la candidature de Paris a lancé deux ans de campagne, qui démarrera officiellement en septembre. Ce n'est en effet qu'à l'été 2017, lors de la session annuelle du CIO à Lima (Pérou), que l'on saura quelle ville est choisie pour organiser les Jeux. Mais, avant cela, la commission d’évaluation du CIO visitera Paris et ses adversaires au début de l'année 2016, note 20minutes.fr.

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