JO de Paris 2024 : Teddy Riner, Estelle Mossely, Léon Marchand, Clarisse Agbegnenou... Les 24 Français à suivre cet été

A domicile, ces Bleues et Bleus seront particulièrement attendus lors des Jeux olympiques.
Article rédigé par Gabriel Joly
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 11min
Teddy Riner, Estelle Mossely, Léon Marchand et Cyréna Samba-Mayela. (AFP)

La fête peut commencer. Si la cérémonie d'ouverture n'aura lieu que vendredi 26 juillet, les premières épreuves des Jeux de Paris 2024 débutent mercredi. L'occasion pour franceinfo: sport de vous présenter les 24 Français à suivre d'ici au 11 août. Qu'ils soient des stars, de grosses chances de médailles ou de belles histoires olympiques. Ils sont ici classés par ordre d'entrée en lice.

Antoine Dupont (rugby à 7)

Le Toulousain veut sa revanche. Battu avec le XV de France lors du dernier Mondial, "Toto" espère faire briller l'ovalie tricolore. En guise de préparation avec l'équipe à sept, il a remporté les tournois de Los Angeles et Madrid.

Le tournoi masculin s'étend du mercredi 24 au samedi 27 juillet.

Wendie Renard (football)

Pour ses troisièmes Jeux, la capitaine de 34 ans espère mener les Bleues du foot vers leur première médaille olympique. Mais, entre l'Espagne et les Etats-Unis, la concurrence s'annonce rude pour la dernière compétition sous la houlette de son homonyme, Hervé Renard.

Le tournoi féminin s'étend du jeudi 25 juillet au dimanche 10 août.

Wendie Renard et l'équipe de France avant le coup d'envoi face à l'Angleterre, le 31 mai 2024 à Newcastle. (DARREN STAPLES / AFP)

Lisa Barbelin (tir à l'arc)

Aux Invalides, elle ne voudra pas manquer la cible. A 24 ans, la double championne d'Europe doit mettre à profit l'apprentissage réalisé avec l'entraîneur sud-coréen Oh Seon-tek pour se hisser sur le podium en individuel, comme par équipes.

Elle sera sur le pas de tir du jeudi 25 juillet au samedi 3 août.

Victor Wembanyama (basket-ball)

Moins d'un an après ses débuts en NBA, "Wemby" va effectuer ses premiers pas avec les Bleus dans une grande compétition. Le pivot des San Antonio Spurs a pour mission de porter l'équipe de Vincent Collet vers une breloque dans un tournoi où la Team USA de LeBron James fait figure d'épouvantail.

Le tournoi masculin s'étend du samedi 27 juillet au samedi 10 août.

Nikola Karabatic (handball)

Les adieux de la légende du handball français peuvent-ils se terminer autrement qu'avec un quatrième titre olympique à 40 ans ? Cette nouvelle consécration est en tout cas l'objectif du groupe de Guillaume Gille, sacré champion d'Europe en janvier.

Le tournoi masculin s'étend du samedi 27 juillet au dimanche 11 août.

Earvin Ngapeth (volley-ball)

Un statut à défendre. Le leader des Bleus du volley compte bien peser sur le tournoi après avoir glané l'or au Japon en 2021. Et ce, d'autant que sa bande arrive gonflée à bloc : elle vient de remporter la Ligue des nations, fin juin.

Le tournoi masculin s'étend du samedi 27 juillet au samedi 10 août.

Estelle Mossely (boxe)

En 2016, elle est devenue la première Française championne olympique de sa discipline. Huit ans plus tard, la boxeuse de Créteil s'avance parmi les favorites pour une médaille chez les moins de 60 kg. De quoi enflammer le ring de Roland-Garros.

Dans sa catégorie, le tournoi s'étend du samedi 27 juillet au mardi 6 août.

Félix Lebrun (tennis de table)

Il postule pour être le plus jeune médaillé français. A 17 ans, le 5e mondial veut profiter de l'absence de deux des quatre Chinois qui le devancent au classement pour monter sur la boîte. Il sera accompagné de son frère aîné, Alexis, et de Simon Gauzy lors du tournoi par équipes.

Après le tournoi en simple du samedi 27 juillet au dimanche 4 août, le tournoi par équipes aura lieu du lundi 5 au vendredi 9 août.

Félix Lebrun lors de la finale des championnats du monde de tennis de table par équipes, le 25 février 2024 à Busan (Corée du Sud). (YANG SHIYAO / AFP)

Samir Aït Saïd (gymnastique artistique)

Il veut sublimer son histoire compliquée avec les JO. Gravement blessé au saut de cheval à Rio, puis resté au pied du podium à Tokyo après avoir été porte-drapeau, le spécialiste des anneaux a un compte à régler.

Les qualifications ont lieu samedi 27 juillet, avant les finales du samedi 3 au lundi 5 août.

Vahine Fierro (surf)

Teahupo'o est le genre de spot qu'il vaut mieux bien connaître pour y briller. Cela tombe bien, Vahine Fierro est originaire de l'île voisine de Huahine et surfe cette vague mythique depuis des années. Sa victoire au Tahiti Pro fin mai a confirmé la tendance : il faut garder un œil sur la Polynésienne de 24 ans.

Les qualifications débutent samedi 27 juillet, pour une finale dans la nuit du mardi 30 au mercredi 31 juillet.

Léon Marchand (natation)

400 m 4 nages, 200 m papillon, 200 m brasse, 200 m 4 nages et relais 4x100 m 4 nages... Avec lui, l'enjeu n'est pas de savoir s'il y aura une médaille, mais combien. Le prodige de la natation tricolore peut s'offrir, pour ses deuxièmes Jeux, une razzia digne de Michael Phelps, huit fois titré à Pékin en 2008.

S'il accède à toutes les finales, il sera dans le bassin du dimanche 28 juillet au dimanche 4 août.

Pauline Ferrand-Prévot (VTT)

Elle a presque tout gagné en cross-country. A 32 ans, "PFP" veut déjouer le mauvais sort aux JO, où elle n'a jamais fait mieux que 10e en trois participations. La Rémoise aura cette fois la colline d'Elancourt (Yvelines) comme terrain de jeu pour enfin se parer d'or.

La course olympique aura lieu le dimanche 28 juillet.

Romain Cannone (escrime)

Plus d'effet de surprise pour lui, mais un statut de champion olympique à assumer. L'épéiste de 27 ans veut faire à la fois vibrer le Grand Palais et oublier la préparation des escrimeurs tricolores, en conflit ouvert avec leur fédération.

Le tournoi individuel a lieu dimanche 28 juillet, avant l'épreuve par équipes le vendredi 2 août.

Mélanie De Jesus Dos Santos (gymnastique artistique)

En bronze avec l'équipe française aux Mondiaux d'Anvers fin 2023, la Martiniquaise, passée proche d'un podium à Tokyo, nourrit de grands espoirs. Si les barres asymétriques et la poutre ont sa préférence, le concours général peut aussi lui sourire.

Les agrès se succèdent, des qualifications du dimanche 28 juillet à la dernière finale, lundi 5 août.

Clarisse Agbegnenou (judo)

Championne olympique des moins de 63 kg en 2021, la porte-drapeau de Tokyo veut réitérer sa performance sous les yeux de sa fille, Athéna. Après avoir mis en pause sa carrière pour lui donner naissance en 2022, elle avait fait son retour avec un titre mondial en 2023, qu'elle n'a néanmoins pas conservé en mai 2024.

Son tournoi individuel est prévu le mardi 30 juillet.

Clarisse Agbegnenou après sa victoire en finale du Tournoi de Paris, le 3 février 2024. (EMMANUEL DUNAND / AFP)

Cassandre Beaugrand (triathlon)

Prête à entrer en Seine, mais plus à l'aise sur la rive. Si elle creuse l'écart avec ses poursuivantes grâce à ses qualités en course à pied, la vice-championne du monde en titre a une belle carte à jouer, un an après sa deuxième place sur le test event à Paris. 

Le triathlon féminin se tient le mercredi 31 juillet, avant le relais mixte du lundi 5 août.

Florent Manaudou (natation)

La flamme olympique brûle toujours aussi fort en lui. Premier relayeur à l'arrivée du Belem à Marseille et porte-drapeau sur la Seine, le cadet de Laure a un quatrième podium individuel de rang dans le viseur. Après son sacre à Londres sur 50 m nage libre, il a pris l'argent à Rio et Tokyo.

Sa finale est prévue le vendredi 2 août, au lendemain des séries et des demi-finales. 

Teddy Riner (judo)

Le colosse vise une passe de trois inédite dans sa catégorie. Médaillé d'or chez les plus de 100 kg à Londres, puis à Rio, le Guadeloupéen aux 11 couronnes mondiales veut de nouveau ravir le public français après avoir échoué à conquérir le titre olympique individuel au pays du judo en 2021.

Son tournoi individuel est prévu le vendredi 2 août.

Mélina Robert-Michon (athlétisme)

A 45 ans, "MRM" prolonge le plaisir à Paris. La vice-championne olympique du lancer de disque à Rio n'est plus montée sur un podium en grand championnat depuis 2017, mais elle rêve de s'offrir une finale pour ses septièmes Jeux, qu'elle ouvrira en tant que porte-drapeau.

Les qualifications du disque féminin sont prévues le vendredi 2 août, pour une finale le lundi 5 août.

Sofiane Oumiha (boxe)

Médaillé d'argent à Rio en moins de 60 kg, mais battu par arrêt de l'arbitre dès les huitièmes de finale à Tokyo en moins de 63 kg par le futur finaliste, Sofiane Oumiha est de retour pour ses troisièmes Jeux olympiques avec une ambition débordante et l'or dans le viseur. Après un crochet par la boxe professionnelle et cinq victoires en autant de combats, le natif de Toulouse est revenu en amateur avec succès et a glané son troisième titre de champion du monde en 2023.

Le premier combat du Français aura lieu le lundi 29 juillet, pour une finale le mercredi 7 août.

Julian Alaphilippe (cyclisme sur route)

Le double champion du monde a coché la date. Les raidillons de la butte Montmartre et du Pré-Saint-Gervais correspondent au coureur de la Soudal-Quick Step, au point qu'il a fait l'impasse sur le Tour de France pour parfaire sa préparation.

La course en ligne masculine est prévue le samedi 3 août.

Cyréna Samba-Mayela (athlétisme)

Championne d'Europe à Rome mi-juin, "CSM" a pris rendez-vous avec la piste violette du Stade de France pour le 100 m haies. Deuxième des Mondiaux en salle sur 60 m haies cette année après son titre en 2022, elle est en train d'exploser aux yeux du public, qui pourrait la porter vers l'exploit.

Des séries à la finale, le 100 m haies se courra du mercredi 7 au samedi 10 août.

Mathilde Gros (cyclisme sur piste)

En or en vitesse lors des Mondiaux 2022 dans son vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, la pistarde de 25 ans a deux occasions, avec le keirin, de faire oublier ses Jeux de Tokyo en demi-teinte. Ses performances récentes ont rassuré sur sa forme.

La keirin se court du mercredi 7 au jeudi 8 août et la vitesse du vendredi 9 au dimanche 11 août.

Céline Boutier (golf)

Un an après avoir conquis son premier Majeur à Evian-les-Bains, ce qu'aucune Française n'avait fait depuis 2003, la golfeuse de 30 ans est attendue. Elle aura une vraie carte à jouer sur le green de Guyancourt, dont elle connaît chaque recoin.

La compétition féminine s'étend du mercredi 7 août au samedi 10 août.

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