Paris 2024 : "Qu'on ait une évaluation permanente du risque" pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, "c'est très sain", estime un expert de la sécurité

Guillaume Farde, expert des questions de sécurité, souligne que "des ajustements" pourraient encore intervenir sur le nombre de spectateurs ou le parcours de la cérémonie sur la Seine.

franceinfo

Radio France

Publié le 29/03/2024 11:58

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Répétition de la cérémonie d'ouverture des JO sur la Seine, le 17 juillet 2023 à Paris (DELPHINE GOLDSZTEJN / MAXPPP)

La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques doit avoir lieu vendredi 26 juillet sur la Seine, au cœur de la capitale. Et, dans le contexte sécuritaire, "qu'on ait une évaluation permanente du risque" pour cet événement, "c'est très sain", estime sur franceinfo vendredi 29 mars Guillaume Farde, professeur à Sciences Po, expert des questions de sécurité et coauteur de La lutte antiterroriste : la France au défi aux éditions PUF.

Cette cérémonie soulève plusieurs problèmes liés à la sécurité. Mais "il n'est pas interdit d'être ambitieux, il n'est pas interdit d'avoir un état d'esprit autre que défaitiste", souligne Guillaume Farde. Le spécialiste affirme ne pas avoir "entendu de source sérieuse que la DGSI aurait demandé qu'on annule la cérémonie d'ouverture". "Ne faisons pas dire à la DGSI ce qu'à ma connaissance elle n'a dit à personne, et encore moins publiquement", insiste-t-il. La Sécurité intérieure a organisé, jeudi, une réunion avec "l'ensemble des acteurs du renseignement' pour "tirer toutes les conséquences de l'attentat de Moscou", comme l'avait annoncé lundi Gérald Darmanin.

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Pour Guillaume Farde, il est "tout à fait normal" qu'il y ait des "ajustements", comme la réduction de la jauge sur les quais hauts [du fleuve] et la désanonymisation des spectateurs. Plusieurs options peuvent être envisagées : "On peut encore jouer sur les jauges, on peut réduire un parcours, ça peut être moins que 6,5 km sur la Seine." Laisser la porte ouverte à ses variables, "c'est précisément le fait d'être conscient et responsable", estime l'expert.

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