Pour ses premiers Jeux olympiques et à seulement 19 ans, la taekwondoïste Althéa Laurin a ramené une septième médaille à la délégation tricolore en finale des + de 67 kg.Une médaille de bronze obtenue de haute lutte face à l'Ivoirienne Aminata Charlene Traoré (17-8 par arrêt de l'arbitre) qui vient récompenser la journée exceptionnelle de la Française. Programmée pour Paris 2024, elle prend date. Althéa Laurin, 19 ans, a tenu la distance. Malgré une journée épuisante à Chiba, la taekwondoïste d'Asnières, dans les Hauts-de-Seine, est parvenue à renverser son adversaire dans sa finale pour la médaille de bronze. Plus fraîche physiquement, elle a durci le ton en fin de combat pour prendre les devants et déclencher un arrêt de l'arbitre. De quoi effacer le souvenir de la demi-finale, où la Française a été dominée par la Serbe Milica Mandic, de dix ans son aînée et médaillée d'or en 2012 à Londres déjà face à une autre taekwondoïste tricolore, Anne-Caroline Graffe."Je suis ravie, c'est un honneur"Championne d'Europe en titre après son succès à Sarajevo en 2020, Althéa Laurin n'a encore jamais participé à des championnats du monde. Pourtant, à seulement 19 ans, la voilà déjà détentrice d'une médaille olympique. Elle était également la dernière chance pour le clan français en taekwondo après l'élimination, lundi, de Magda Wiet-Hénin (-67 kg) en huitièmes de finale."Je suis ravie, c'est un honneur", expliquera-t-elle, posément, après sa finale. "J'étais venue chercher l'or mais je vais me satisfaire de cette performance et me réjouir car c'est rare de gagner une médaille olympique à mon âge. C'est un honneur de pouvoir suivre les traces de Gwladys Épangue (médaillée de bronze olympique aux Jeux de Pékin en 2008). Elle m'a donné des conseils avant le tournoi, cela m'a beaucoup servi. Je ne me rends pas encore compte, quand j'aurai la médaille autour du cou peut-être que cela sera plus clair dans mon esprit."