Reportage JO de Paris 2024 : revivez la journée de Clarisse Agbégnénou avec ses proches et sa famille

Médaillée de bronze aux JO de Paris mardi, Clarisse Agbégnénou a rendu fière ses proches. franceinfo était auprès d'eux pour suivre les combats de la judokate.
Article rédigé par Alain Gastal
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
Clarisse Agbégnénou a décroché le bronze et annoncé dans la foulée qu'elle sera à Los Angeles dans quatre ans, aux prochains JO, pour aller chercher l'or. Illustration. (LUIS ROBAYO / AFP)

Elle voulait l'or, comme a Tokyo, mais elle devra se contenter du bronze aux JO de Paris, mardi 30 juillet. Clarisse Agbégnénou, qui est devenue mère en 2022, n'a pas complètement réussi son pari, mais elle ajoute quand même une quatrième médaille olympique à un palmarès déjà long comme le bras, sous les yeux de ses proches et sa famille.

"Et pour Clarisse, allez, allez !" Ils sont tous là : la famille, les amis, avec du bleu-blanc-rouge partout. Malgré un premier combat et une première victoire un peu crispante, Anissa, une ancienne judokate d’Asnières-sur-Seine retrouve la Clarisse qui faisait trembler les tatamis quand elle avait 12 ans : "Quand elle rentre sur le tatami, c'est quelqu'un qui marque sa présence, se souvient-elle. Elle aime ce contact avec le tatami. On a toujours mangé le sol avec elle. C'est ce qu'on retrouve encore aujourd'hui dans son judo et c'est ça qui est impressionnant chez Clarisse. Ça fonctionne pour le moment."

Ça fonctionne même de mieux en mieux, avec de plus en plus d'espoirs après un ippon expéditif face à la Kosovare Laura Fazliu, en 34 secondes de combat. Fayçal, celui qui fut son professeur de judo, a étudié le tableau final et tout lui semble ouvert : "Le tableau est complètement dégagé. Pour moi, la plus dangereuse pour moi sur le papier, c'était la Japonaise. Là, elle va rencontrer la Slovène Andreja Leski, qui est assez chiante, mais Clarisse l'a toujours battue. J'espère que ça va continuer comme ça."

"C'est sûr qu'on est déçus, on a la gorge nouée, mais on va souffler un bon coup, comme Clarisse va le faire..."

Laëtitia, cousine de Clarisse Agbégnénou

à franceinfo

Cette fois, la Slovène, déjà cinq fois battue par Clarisse Agbégnénou, prend une revanche inattendue : un waza-ari astucieux a quelques secondes de la fin du combat. Dans la famille, l’abattement ne dure qu'une poignée de secondes, la cousine Laëtitia est déjà dans le prochain combat : "C'est sûr qu'on est déçus, on a la gorge nouée, mais on va souffler un bon coup, on va encaisser comme Clarisse va le faire et on va reprendre le dessus pour continuer à l'encourager parce qu'il y a une médaille de bronze à aller récupérer."

Rendez-vous en 2028

Clarisse Agbégnénou décroche finalement le bronze et s’empresse d’embrasser sa fille Athéna. Elle annonce dans la foulée qu'elle sera à Los Angeles dans quatre ans pour aller chercher l'or. Cela n’étonne pas son frère jumeau, Aurélien : "On ne change pas la sœurette... Pour donner autant chaque jour, tout le temps, il faut bien avoir quelque chose à aller attraper. Donc là, maintenant, son étoile, son guide, ça va être les JO de 2028. Tant mieux pour elle !" La famille de Clarisse Agbégnénou n'a pas fini d'admirer ses exploits.

Reportage : la journée de Clarisse Agbégnénou aux JO de Paris, avec ses proches

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