Reportage Flamme olympique : "Ce n'est pas tous les jours qu'on peut faire ça", s'enthousiasment des plaisanciers qui vont prendre la mer avec le "Belem"

La flamme olympique doit arriver à Marseille mercredi à bord du "Belem", le célèbre trois-mâts. À cette occasion, des plaisanciers vont pouvoir l'approcher en mer. Pour certains adolescents, ce sera un premier tour en mer.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Des personnes pêchent sur le Vieux-Porte de Marseille (Bouches-du-Rhône), le 7 mai 2024. (NICOLAS TUCAT / AFP)

La flamme olympique arrive mercredi 8 mai en France, après une traversée de 12 jours en mer depuis la Grèce à bord du Belem, le célèbre trois-mâts. Elle débarquera à 19h30 sur le Vieux-Port de Marseille, portée par le nageur Florent Manoudou, devant une foule de 150 000 personnes. Mais avant cela, elle naviguera toute la journée dans la rade de Marseille, escortée par un millier de bateaux, une parade nautique géante à laquelle se sont inscrits les plaisanciers. Parmi eux, une école de voile qui embarquera des adolescents marseillais pour leur tout premier tour en mer.

Ces jeunes se sont précipités pour s’inscrire et avoir une place à bord d’un voilier. Pour Mohamed, 14 ans, et Doria, 17 ans, ce sera la première fois qu’ils prendront le large et ce sera pour suivre le Belem.
"Ce n’est pas tous les jours qu'on peut faire ça. Je pense que c'est plutôt beau", se réjouit le premier.

"C'est incroyable, vu qu'on sera près du Belem, l'un des plus anciens bateaux."

Doria, 17 ans

à franceinfo

Pendant quelques heures, dans la rade, ils pourront admirer ce trois-mâts et apercevoir peut-être à son bord la flamme olympique. Meryem, 17 ans, et Camilla, 15 ans, ne cachent pas leur impatience
"Je suis très contente que ça arrive à Marseille. Il y a plein de personnes du monde entier qui vont venir ici à Marseille pour voir la flamme. C'est quand même quelque chose d'exceptionnel. Ça fait 'waouh' dans ton corps !" "Quand je vais rentrer chez moi, je vais parler à ma mère, à mon père, à toute la famille, s'enthousiasme Camilla. Je vais même prendre des vidéos et les poster sur les réseaux sociaux, ça c'est sûr ! J'ai vu la flamme arriver !"

"On partage, on fait rêver"

"La flamme, c'est une histoire de relais, de partage, de transmission, c'est quelque chose qu'on attend", raconte Lucas Delmas, moniteur de voile à la société nautique de Marseille. Il accompagnera ces adolescents, en partenariat avec l’association Télémaque qui œuvre pour l’égalité des chances. Ils embarqueront sur trois voiliers de 10, 11 et 12 mètres.

"Les Jeux ne sont pas réservés aux athlètes, c'est tout ce qu'il y a autour aussi. Il y a cet esprit de rendre accessibles les Jeux, rendre plus accessible plus largement la mer à des enfants qui n'y vont pas souvent, ou pas de cette façon en tout cas. Ça donne du sens à ce qu'on fait. Et puis on fait autre chose que du bateau à ce moment-là. On partage, on fait rêver, on fait autre chose que d'enseigner à border une voile ou à virer." Le moniteur espère tout de même qu’il pourra hisser les voiles pour accompagner comme il se doit, celles, immenses, du Belem.

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