Ce mardi 29 juin sera élu le nouveau ou la nouvelle présidente du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) qui succédera à Denis Masseglia. Il y a un mois, le 27 mai, les quatre candidats en lice - Patrice Martin, Brigitte Henriques, Emmanuelle Bonnet-Oulaldj et Thierry Rey - passaient leur grand oral devant les représentants de 108 fédérations. Ancien champion olympique de Judo, Thierry Rey s'est lancé dans la course en dernier il y a deux mois. Il a récemment engrangé le soutien de deux grosses fédérations : la natation et le tennis. Il a plusieurs fois travaillé avec des hommes politiques, été notamment conseiller sports de François Hollande à l'Elysée. Des expériences qu'il estime utile pour présider le CNOSF : "On a un ministre, Jean-Michel Blanquer, qui a la haute charge de l'Education nationale. Pensez-vous que quand il se réveille le matin, il pense au sport en premier ? Et on ne peut pas lui en vouloir. S'il n'y a pas des hommes et des femmes du monde du sport pour aller les interpeller ou pour aller militer, eh bien les politiques travaillent ailleurs."Brigitte Henriquès est vice-présidente de la Fédération française de football mais également vice-présidente du CNOSF depuis quatre ans. Elle a aussi reçu de nombreux soutiens. Elle pourrait devenir la première femme à occuper cette fonction. "Bien sûr que ce sera important, explique-t-elle. Il y aura plein de choses qui seront faites pour permettre aux femmes d'accéder aux postes à responsabilités et de faire en sorte qu'on féminise nos instances parce que c'est important.""On a beaucoup à faire pour la place des femmes dans notre société."Brigitte Henriquèsà franceinfoAutre candidate, Emmanuelle Bonnet-Oulaldj, la coprésidente de la Fédération française gymnique et sportive du travail (FSGT). Également en lice, Patrice Martin, l'ancien champion du monde de ski nautique, un sport non olympique. Premier à se déclarer candidat, il mène une campagne très active depuis six mois. CNOSF, les 4 candidats : reportage de Vincent Pellegrini écouter