Cérémonie d'ouverture des JO : avoir un plan B "me paraît plus raisonnable", estime l'ancien directeur de la police Frédéric Péchenard

Pour le vice-président (LR) de la région Île-de-France et ancien directeur général de la Police nationale, invité lundi sur franceinfo, il était logique d'envisager des alternatives à la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris le 26 juillet.
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Frédéric Péchenard, vice-président Les Républicains de la région Ile-de-France et ancien directeur général de la police nationale, le 24 juin 2021. (Olivier Corsan / MAXPPP)

Invité de franceinfo lundi 15 avril, Frédéric Péchenard, vice-président Les Républicains de la région Île-de-France et ancien directeur général de la police nationale, se dit "incontestablement" rassuré après les alternatives présentées par Emmanuel Macron pour organiser la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris. Le chef de l'État a indiqué qu'en cas de menace terroriste élevée, cette cérémonie prévue sur la Seine pourrait se restreindre au Trocadéro voire être rapatriée au Stade de France.

L'annonce de ce plan B intervient à trois mois de la cérémonie d'ouverture, organisée le 26 juillet prochain. "J'ose espérer que les gens qui s'occupent de la sécurité avaient envisagé un plan B" avant les déclarations d'Emmanuel Macron, poursuit-il. "Il est maintenant sur la table, il est officiel et franchement, c'est tant mieux. Tout cela me paraît plus raisonnable."

Le risque terroriste plus important depuis le 7 octobre  

Ce plan B était une nécessité soulevée dès décembre dernier par Frédéric Péchenard. "Il me paraissait absolument indispensable de penser à un plan B. Ça ne veut pas dire qu'il faille forcément le mettre en application, mais il faut l'avoir en réserve", souligne-t-il.

"Quand la cérémonie d'ouverture a été pensée, le risque terroriste n'était pas aussi important qu'il l'est aujourd'hui", ajoute Frédéric Péchenard. "Il y a eu le 7 octobre et l'attaque du Hamas, la guerre dans la bande de Gaza, la guerre en Ukraine, l'attentat revendiqué par Daesh en Russie, l'attaque de l'Iran récemment. Et on sait qu'à chaque fois qu'il y a un événement international qui se passe, il peut y avoir des répercussions sur notre sol", souligne-t-il.

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