Basket aux JO 2024 : des Jeux à deux vitesses entre Lille et Paris pour les stars de Team USA

Attractions de la phase de groupes à Lille, les Américains restent dans leur bulle et passent la majorité de leur temps à Paris, en dehors des matchs.
Article rédigé par Théo Gicquel - envoyé spécial à Villeneuve-d'Ascq
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Les joueurs de Team USA à la gare de Saint-Pancras à Londres avant de prendre l'Eurostar pour Paris, le 24 juillet 2024. (BENJAMIN CREMEL / AFP)

Leur enthousiasme d'arriver à la Gare de Lille, le 24 juillet, était sans doute bien caché. Véritables attractions à chaque apparition, les basketteurs américains de Team USA ont posé leurs valises dans le Nord pendant 10 jours pour y disputer la phase de poules du tournoi olympique. 

Ce jour-là, ils n'ont fait qu'un passage éclair : le temps d'un rapide entraînement au stade Pierre-Mauroy pour découvrir l'écrin, une séance photos, et ils étaient déjà repartis vers la capitale avec une rame TGV privatisée pour l'occasion.

Les joueurs de l'équipe masculine américaine de basket sont arrivés en train à Lille ce mercredi. Emmenés par le porte-drapeau LeBron James, ils disputeront leur premier match ce samedi au Stade Pierre Mauroy face à la Serbie.
L'arrivée de Team USA à Lille, emmenée par LeBron James Les joueurs de l'équipe masculine américaine de basket sont arrivés en train à Lille ce mercredi. Emmenés par le porte-drapeau LeBron James, ils disputeront leur premier match ce samedi au Stade Pierre Mauroy face à la Serbie.

Depuis cette date, le plan annoncé, qui les voyait loger à l'Hermitage Gantois, un palace de la ville, et s'entraîner à Tourcoing, dans la banlieue lilloise, a pris du plomb dans l'aile. "Team USA" ne loge finalement que les veilles de match à Lille, et s'entraîne à Levallois, bien plus proche de son hôtel parisien.

Le signe que les coéquipiers de LeBron James ne veulent pas forcément s'attarder dans le Nord, eux qui souhaitent profiter de l'ambiance olympique autant que possible. La superstar Stephen Curry, qui découvre enfin les JO à 36 ans, ou l'espoir Anthony Edwards ont été déjà aperçus à des épreuves à Paris. Tyrese Haliburton s'est, lui, carrément pris d'affection pour les frères Lebrun en tennis de table. Le travail à Lille, le loisir à Paris, en somme.

Une situation qui a été remarquée par certains fans, venus parfois de très loin pour voir leurs idoles. "C'est vrai qu'ils n'ont pas l'air très disponibles, mais c'est quand même fou de les voir ici, en France", constatait Paul, 19 ans, cette semaine avant le match face au Soudan du Sud. 

Pour autant, leur cote de popularité est intacte : hormis Victor Wembanyama, personne ne peut lutter avec eux à l'applaudimètre du stade Pierre-Mauroy. "L'ambiance était phénoménale, au moment de l'hymne, j'étais un peu nerveux", glissait LeBron James après le premier match face à la Serbie.

Concentrés mais pas fermés : avec les médias, même si leur temps de parole est très contrôlé en zone mixte, tous s'arrêtent dire quelques mots, avec une mention spéciale à Stephen Curry, aussi détendu que facile d'accès. Sur Paris, on a vu Devin Booker offrir des chaussures en pleine rue à un supporter arborant son maillot. 

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Mercredi soir, Stephen Curry s'est même amusé de l'ovation surprise du public pendant le match Etats-Unis-Soudan du Sud. "Merci de m'aider à comprendre, je ne savais pas pour qui ils chantaient... Comment il s'appelle ? Marchand, c'est ça ? C'est plutôt cool, qu'ils chantent pour leurs sportifs et qu'ils leur fassent la fête", a-t-il réagi.

Avec deux victoires maîtrisées en poche, les "Avengers" de Team USA ont rempli leur mission dans le Nord. Ils concluront leur phase de poules face à Porto Rico, samedi (17h15) pour assurer la première place, avant de basculer vers l'Accor Arena de Paris-Bercy à partir de mardi. Ils allieront alors travail et loisirs dans un même lieu.

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