Une dernière ligne droite d'anthologie. La Kényane Faith Kipyegon a conservé le titre olympique du 1 500 mètres lors des Jeux de Tokyo, vendredi 6 août. En 3 minutes 53 secondes et 11 centièmes, elle a devancé la Britannique Laura Muir (3'54"50) et la Néerlandaise Sifan Hassan (3'55"86), dont le rêve d'un triplé historique 1 500 m - 5 000 m - 10 000 m s'arrête là. Kipyegon efface le record olympiqueFaith Kipyegon n'en croyait pas ses yeux. Une fois la ligne franchie, et donc devenue championne olympique du 1 500 m, la Kényane a semblé aussi surprise qu'heureuse. Elle était pourtant tenante du titre. Mais l'ombre de Sifan Hassan pesait sur la course. La championne du monde 2019 a pris ses responsabilités d'entrée, en imposant le rythme pendant toute la course. Un pas de course assez élevé pour isoler un trio du reste des concurrentes. Dans la foulée de Sifan Hassan, Faith Kipyegon et Laura Muir. La Kényane a placé son attaque fulgurante dans les 250 derniers mètres pour laisser le duo néerlando-britannique dans le vent. Elle s'est retrouvée seule pour passer la ligne et effacer le record olympique, fixé à 3 minutes 53 secondes et 96 centièmes par la Roumaine Paula Ivan lors des Jeux de Séoul en 1988. Pas de triplé pour Sifan HassanSa victoire marque la fin du rêve de Sifan Hassan. Aux Jeux olympiques de Tokyo, la Néerlandaise visait un triplé inédit, extraordinaire, incroyable sur 1 500 m, 5 000 m et 10 000 m. Elle avait réussi le doublé 1 500-10 000 m aux Mondiaux de Doha, en 2019. Sacrée sur le 5 000 mètres à Tokyo, Sifan Hassan disputera le 10 000 mètre samedi, pour réussir ce qui resterait un superbe doublé.