Les investisseurs chinois en France
c'est 2,6 milliards d'euros par an. 10 fois plus qu'il y a 6 ans, mais c'est peu de chose compare à d'autres investisseurs étrangers. Comment leur présence est-elle ressentie chez nous ? Comment eux-mêmes jugent-ils la France.
Dès le paillasson, le ton est donné Le directeur général confirme qu'ici rien n'est français.
A part les employés.
L'entreprise de matériel médical a été rachetée par les Chinois il y a 5 ans. Christophe Papillon a été surpris par leur capacité d'adaptation.
J'ai rarement vu des gens aussi flexibles. Dans tous les pays, tous les directeurs généraux sont des locaux. En Angleterre, c'est un Anglais, en France, un Français, etc.
Sur les 47 salariés en France, il n'y a que 4 Chinois. Christophe Papillon a appris à comprendre les patrons en Chine.
En pleine réunion avec le numéro 3, il s'est mis à bailler. Je pensais que je l'ennuyais, mais non c'est leur façon de vivre. Ils peuvent bâiller sans mettre la main devant la bouche, pas de souci.
Les différences existent aussi au niveau du management.
Les Chinois répondent plus rapidement. Ils mettent la pression pour avoir une réponse alors que nous non. En Chine, c'est plus de stress.
Depuis que l'entreprise est devenue chinoise, le chiffre d'affaires a été multiplié par 2, le nombre de salariés par 4.
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