Label "fait maison" : exemple dans un restaurant
Autre sujet sensible pour le gouvernement : l'application, dès aujourd'hui dans les restaurants, de la notion de "fait maison" identifiée sur les menus par ce petit logo noir et blanc. A priori, l'occasion pour certains restaurateurs de mettre en avant leur savoir-faire. Et pour les consommateurs d'en savoir plus sur les produits qu'ils dégustent.
Le "fait maison", c'est ce que viennent chercher les clients. Depuis plus de 40 ans, le patron tient à ce que tout soit fait chaque jour en cuisine.
Ce qui est fait maison, c'est la ratatouille.
Midi et soir, une cinquantaine de couverts et seulement une serveuse et un cuisinier. Pour gagner du temps, le patron reconnaît que dans ces plats faits maison, il y a du surgelé.
Vous avez des morilles, des haricots verts en surgelé.
Eplucher tous les légumes l'obligerait à embaucher plus.
Dans une petite maison comme ici, où on a une carte achalandée, on ne peut pas avec un minimum de personnel.
Même surgelés, ces produits ne sont pas cuisinés, ils peuvent donc entrer dans le label. A l'exception des pommes de terre qui doivent arriver en cuisine, entières et non pelées. Ce décret exclut donc les plats industriels sous-vide ou surgelés. Et pourtant utilisés par 70 % des restautateurs.
On voit souvent des barquettes ouvertes et mises à température, ce n'est pas la cuisine.
Reste à savoir si ce label est respecté par les restaurants.
Ce patron sait déjà où il indiquera le label.
Je vous rappelle les critères du "fait maison".
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