Label éco-quartier : à développer ?
C'est l'un des premiers eco-quartiers de France. Le ministère du Logement veut développer ce label. Ce n'est pas qu'un certificat, un bout de papier pour les habitants, la vie y est beaucoup plus douce qu'ailleurs. Pas de voitures et des factures d'énergie en chute libre.
Ce couple rentre toujours chez lui à pied. Dans l'ecoquartier, la voiture n'est pas bienvenue.
La voiture reste garée ici. On fait quelques mètres à pied pour rentrer. C'est calme, il n'y a pas de circulation. On rentre dans notre petit village.
Les transports en commun, la marche et le vélo sont privilégiés. Le parking fait aussi office de mur antibruit.
On voulait un endroit calme, apaisant. On s'est retrouvé ici et ça nous plaît.
Calme, verdure et une vie plus écologique et plus économique. Sur les toits, des panneaux solaires, des bâtiments bien orientés, bien isolés et au final, une facture énergétique divisée par 2 ou 3.
Il fait pas chaud dehors mais à l'intérieur, il fait super bon. Le chauffage, on l'allume en novembre, pas avant. On est a environ 80 euros par mois, avec l'eau chaude, le chauffage, le gaz lié à la cuisine et l'électricité.
Le quartier Wagner de Mulhouse est l'un des premiers écoquartiers. Les premiers habitants se sont installes en 2005. Maisons ou petits collectifs et 170 logements sociaux où se côtoient plus de 500 personnes.
Ça fait un peu village, on sort à pied. On se dit plus bonjour. Les mamans du quartier se connaissent et les enfants sortent ensemble.
Quand il fait beau, il y a des familles, toutes les générations.
Les écoquartiers se multiplient en France. En plus des 13 déjà labellises, une trentaine d'autres devraient l'être, comme celui-ci, à Strasbourg, qui accueillera dans 3 ans 1.600 habitants.
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