La visite de Barack Obama en territoire palestinien
Il avait marqué le monde arabe par son discours du Caire. Un premier mandat, et quelques mois plus tard, les Palestiniens ont accueilli plutôt froidement le président américain, ce dernier ayant revu a la baisse ses exigences.
L'hélicoptère Marine One se pose dans l'enceinte de la Moqataa, siège historique de la présidence palestinienne. En Israël hier, Barack Obama s'était posé en allié indéfectible de l‘Etat hébreu. Aujourd'hui, en territoire palestinien, alors que le processus de paix est arrêté depuis des mois, il lui faut convaincre que la solution de deux Etats continue à exister. Le président américain se doit de donner des gages à Mahmoud Abbas, notamment sur la question sensible de l'installation de nouvelles colonies juives en Palestine.
Nous ne considérons pas que la poursuite d'installation de colonies soit constructive, soit adéquate et de nature à faire avancer la cause de la paix.
Nous n'avons jamais changé de point de vue, nous affirmons toujours que l'implantation de colonies est illégale. Nous souhaitons que le gouvernement israélien le comprenne.
Mais les Etats-Unis refusent d'imposer un gel des colonies à Israël comme préalable à une reprise des négociations de paix. Et dans la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, des manifestations violemment hostiles à la visite de Barack Obama sont venues rappeler la complexité de l'équation israélo-palestinienne.
Obama n'apporte rien de nouveau, il est même en retrait par rapport aux propositions qu'il faisait avant.
En début de matinée, 2 roquettes tirées depuis la bande de Gaza ont atteint le sud d‘lsraël, action revendiquée par un groupe salafiste. Pas de victime mais comme le sentiment que, dans la région, l‘Histoire région, l'Histoire bafouille.
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