La Norvège, qui ne craint plus les attentats, désarme ses policiers
Les policiers norvégiens avaient été autorisés à porter leur arme à la ceinture en novembre 2014 après que le service de renseignement intérieur (PST) eut relevé son niveau d'alerte face à la menace d'attentats.
Les policiers norvégiens étaient autorisés depuis un an à porter une arme en prévision d'attentats islamistes, ils vont de nouveau devoir s'en passer. Considérant que la menace était provisoirement écartée, leur hiérarchie a décidé de les désarmer, annonce vendredi 13 novembre le directeur de la police norvégienne, Odd Reidar Humlegård.
La mesure prendra effet le 17 novembre et concernera 6 000 policiers en tenue: ils "devront dès lors conserver leur arme dans leur véhicule de service comme ils le faisaient auparavant", a-t-il précisé.
Le renseignement estime que le danger est écarté
"L'armement temporaire a répondu à une situation extraordinaire. En l'état, nos lois ne prévoient pas l'armement systématique" des fonctionnaires de police, a rappelé Odd Reidar Humlegård, tandis que le syndicat de policiers Politiets Fellesforbund, dénonçait une "très mauvaise décision".
Les policiers norvégiens avaient été autorisés à porter leur arme à la ceinture en novembre 2014 après que le service de renseignement intérieur (PST) eut relevé son niveau d'alerte face à la menace d'attentats.
Un an plus tard, le PST estime que les arrestations menées dans les milieux jihadistes et le départ de militants radicalisés au Moyen-Orient ont considérablement réduit la propabilité d'attaques dans le royaume scandinave. Le PST a ainsi abaissé son niveau d'alerte fin octobre.
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