L'émotion à Science-Po
Ils étaient plusieurs à vouloir les séparer, à prendre des coups. Le jeune est tombé contre la butte enfer. Du sang sortait des oreilles, du nez. Les autres sont revenus à la charge contre d'autres personnes puis se sont enfuis en courant. Je les ai vus, deux, en bombers cuir, crâne rasé.
C'était des skinheads.
Oui, je pense. C'était un groupe.
Certains témoins évoquent l'usage du coup de poing américain. Touché à la tête, Clément Méric reste au sol, inanimé.
Pour Manuel Valls, l'agression est bien l'oeuvre d'un groupe clairement identifie.
Le groupe est d'une mouvance d'extrême droite, c'est évident. Des skinheads. C'est aux enquêteurs de les confondre.
Le jeune étudiant est dans un état désespéré. Ses parents devraient se rendre dans cet hôpital parisien dans la journée.
La victime n'avait que 18 ans. Il avait eu son bac l'an dernier avec mention "très bien", et avait intégré Sciences-Po Paris. Ses camarades sont choqués des circonstances de son agression.
Emotion et colère ce matin devant les murs de Sciences-Po. Clément Meric était étudiant en première année. Son agression est un choc pour ses camarades.
Ça aurait pu être n'importe qui ici.
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