Justice : la laïcité en question avec la crèche Baby-Loup
Elle est devenue malgré elle le symbole du débat sur la laïcité : la crèche Baby-Loup est a nouveau au centre d'une audience importante à la cour d'appel de Paris. Le procureur général s'oppose a l'arrêt de la cour de cassation. Pour lui, le licenciement d'une salariée voilée est légitime parce que la neutralité religieuse doit s'imposer dans tous les établissements où l'on reçoit des enfants. de licencier son employée parce qu'elle portait le voile ? Non avait dit en mars la cour de cassation avançant que le principe de laïcité ne s'applique pas à un établissement privé. Aujourd'hui la directrice de la crèche maintien qu'elle était dans son droit.
La seule chose que nous demandons est de laisser les faits religieux en dehors de la crèche.
Un positionnement partagé par le procureur général de Paris. Pour lui ce qui prévaut, c'est la nature de l'activité de la crèche, sa mission et le public pris en charge : De très jeunes enfants. Le magistrat demande la confirmation du licenciement. Pour l'avocat de la crèche, le débat dépasse l'aspect social.
Nous allons demander, comme le procureur général, de résister à cette vision communautariste et de refaire battre le coeur de la laïcité, de la République.
Pour l'avocat de l'employé, il n'y a de sa part aucun acte de prosélitisme ostentatoire. La cour d'appel devrait rendre son arrêt en novembre. Il est dores et déjà établi que ce dossier reviendra devant la cour de cassation qui aura le dernier mot.
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