Journée du patrimoine : visite des lieux de pouvoir
Je ne serai pas le secrétaire national du renoncement écologique.
Le 30e anniversaire des Journées du patrimoine. Le record de fréquentation à battre est de 12 millions de visiteurs. Malgré la pluie, beaucoup de monde. Les lieux de pouvoir fascinent toujours. A l'Elysée, ce matin, le guide s'appelait François Hollande.
Ils prennent la pose le temps d'un cliche. Ils reprennent ensuite leurs places sous les parapluies. Ils progressent peu à peu dans la file d'attente. Bienvenue à l'Elysee. Ses couloirs encombrés, ses salons de réception, le palais a ouvert ses portes. On vient y avoir surtout le bureau du président. Une pièce dont François Hollande a veillé à ne pas modifier l'ordonnoncement.
Cela peut être un signe de tradition et de peu de modernité. Mais la modernité n'est pas loin, il y a les ordinateurs, les téléphones. Il est important que l'Etat demeure.
Pour les visiteurs, les impressions sont plutôt fortes.
Voir le président en direct, c'est surprenant. Cela m'a donne le courage car l'attente était assez longue. On a mis 4 heures pour rentrer.
Cela représente bien la fonction.
Quelques enjambées pour atteindre le palais Bourbon, 124 000 m2, autre symbole de la démocratie, l'Hemicycle en vedette. Le long des quais, des visiteurs patients malgré la pluie. Et toujours curieux.
On en parle souvent la télé, voir en vrai est intéressant.
Ce matin, dès l'ouverture des grilles, Claude Bartelone, président de l'Assemblée, se fait guide.
Bonjour mademoiselle, cela fait longtemps que tu attends.
Et qui de mieux pour évoquer ce qui se déroule ici au quotidien.
On reçoit toutes les semaines des visiteurs de l'étranger.
3 rues plus loin, retour vers l'exécutif, hôtel de Matignon, résidence officielle du Premier ministre depuis 1935. Il est là en maître de cérémonie.
Bienvenue.
Vous avez une belle maison.
Ecoutez, c'est la vôtre, celle de tous les Français.
Beaucoup plus contemporain dans son architecture, Bercy. Les visites se déroulaient jusque dans le fauteuil du ministre. Pour certains, sans complexes.
Si vous avez des questions à poser sur les impôts, c'est le moment.
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