Joncy : les dernières heures de la gendarmerie
Ce plan national d'action contre les cambriolages et les vols a main armée va-t-il rassurer les Français ? A Joncy, en Saône-et-Loire, la population ne decolère pas contre la fermeture de la gendarmerie. Le conseil municipal a démissionné, le maire devrait suivre. Le ministère affirme que des patrouilles mobiles sillonneront le village.
Le ton est donne des l'entrée du village. La brigade de gendarmerie vit ses dernières heures à Joncy. Autour de leur maire, les 530 habitants n'ont pas l'intention de se laisser faire.
La gendarmerie est présente à Joncy depuis plus de 300 ans.
Le projet de fermeture est acte. Ce sera le 1er octobre.
Supprimer la brigade de gendarmerie a Joncy, une brigade rénovée, les gendarmes ont leurs logements individuels, est un véritable gâchis.
52 infractions recensées l'an dernier à Joncy. Insuffisant pour maintenir la brigade, selon le ministère de l'Interieur. Les habitants refusent cet argument statistique. Cette caserne couvrait aussi 12 autres communes.
Dire qu'il n'y a pas beaucoup de délinquance n'est pas un argument C'est parce que les gendarmes sont la qu'il n'y a pas de délinquance.
Une fois la gendarmerie partie, il y aura un retour de bâton.
Le préfet assure que la décision est logique. Pour lui, la brigade de Joncy privait d'autres villes d'une présence renforcée.
Il est nécessaire que les gendarmes soient sur le terrain et visibles. C'est ce que réclame la population du département. La gendarmerie n'a pas a occuper des casernements où personne ne vient les voir.
Le conseil municipal a propose sa démission pour protester. Celle du maire sera officielle dans les prochains jours.
A suivre dans ce journal.
Nous rencontrerons une "locavore", une femme qui ne consomme que des aliments produits dans un rayon de 150 km autour de chez elle.
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