Reportage "On pourrait la voir tous les jours sans se lasser" : aux Tuileries, le succès de la vasque ne faiblit pas depuis le début des Jeux paralympiques

Emblème déjà culte de ces Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, la vasque a été rallumée. À la tombée de la nuit, elle s'envole, depuis le jardin des Tuileries, sous le regard subjugué de centaines de curieux.
Article rédigé par Agathe Mahuet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La vasque paralympique se lève dans le ciel parisien, jeudi 29 août 2024. (AGATHE MAHUET / RADIOFRANCE)

La vasque brille à nouveau dans le ciel de Paris. De retour dans le jardin des Tuileries, tout au long des Jeux paralympiques, les spectateurs ont 12 jours de plus pour admirer cette montgolfière et sa flamme. Dans la journée, il faut un billet, gratuit et très couru, pour l’approcher. Mais le soir, d’un peu plus loin et sans réservation, le spectacle est aussi grandiose.

Sur le Pont Royal, la vue est imprenable sur la vasque, et sans la foule. Pour Sandrine et Patrick, "ce n'est pas la peine d'être tout près". Ils sont tous deux ravis de leur "bonne vue" sur le ballon, qu'ils attendent de voir décoller. En vacances pendant les JO, ces Franciliens viennent se rattraper et prolonger le plaisir : "Les gens ont tellement critiqué alors qu'en fait, c’est un bonheur fou !" Sandrine et Patrick ont pris de l'avance, le ciel est encore clair. "Il fait nuit à 20 h 38, on a regardé", se prépare-t-il.

"L'appareil est prêt et on s'est réparti les tâches pour faire des photos et des films."

Patrick, venu observer la vasque paralympique

franceinfo

Les téléphones sont sortis, aussi, entre le Louvre et les Tuileries, où il y a le plus de monde. Certains curieux reviennent après avoir déjà vu la vasque fin juillet : "Je pense qu'on peut la voir tous les jours et ne pas s’en lasser."

Françoise aussi se laisse séduire, après avoir été convaincue par son amie. Cette habitante de la région parisienne se décrit "comme tous ces Parisiens qui ne voulaient pas de la foule", qui fuyaient Paris par "peur du monde". Mais elle reconnaît que l'ambiance est "extraordinaire" et qu'elle "regrette" sa posture initiale, car "c'est magique". Elle a même fini par prendre des places pour "applaudir les athlètes paralympiques" : en tennis, en rugby et en équitation.

Soixante mètres d'altitude

Quand la nuit tombe enfin, la vasque s'envole dans le ciel rose, mais le vent s’en mêle : "Ça tangue un peu ! J’espère qu’elle ne va pas tomber. Mais c'est beau ce qu'ils ont fait !", lance une curieuse dans la foule. Sous les applaudissements, la vasque s'envole à 60 mètres du sol, pour un grand moment de bonheur collectif. Une femme résume : "C'est splendide ! Je suis heureuse d'être là et de voir ça."

"On pourrait la voir tous les jours sans se lasser" : aux Tuileries, le succès de la vasque ne faiblit pas depuis le début des Jeux paralympiques

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