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Paralympiques 2022 : "On salue la décision mais il n'a jamais été question pour la France de retirer sa délégation", assure Marie-Amélie Le Fur

Peu après l'annonce de l'exclusion des délégations russes et biélorusses des Jeux paralympiques, la présidente du Comité paralympique et sportif français s'est exprimée en conférence de presse, jeudi.

Article rédigé par franceinfo: sport - Léo-Pol Platet
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Marie-Amélie Le Fur, la président du Comité national paralympique français, le 5 juillet 2021 à Paris.  (MILLEREAU PHILIPPE / KMSP)

À la veille de la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques de Pékin 2022, la question de l'exclusion des athlètes russes et biélorusses prend le pas sur les affaires sportives. Lors d'une conférence de presse, jeudi 3 mars, la présidente du Comité paralympique et sportif français, Marie-Amélie Le Fur a expliqué "avoir pris contact avec l'IPC" avant leur première communication, qui avait autorisé les athlètes russes et biélorusses à participer à la compétition. 

"Cela fait quatre ans que les athlètes se préparent"

"Nous avions dit tout notre soutien s'ils voulaient le bannissement des athlètes russes et biélorusses", poursuit-elle. Avant de préciser : "Il n'a jamais été question pour la France de retirer la délégation française. Parce que ça fait quatre ans que ces athlètes préparent les Jeux paralympiques. On tient cependant à saluer la décision prise aujourd'hui."

Sur place, au village olympique de Zhangjiakou, le porte-drapeau de la délégation tricolore, Benjamin Daviet n'a pas ressenti l'ambiance décrite comme "volatile" par le directeur du Comité international paralympique, Andrew Parsons, un des éléments qui ont conduit à exclure les sportifs russes et biélorusses.  "Je n’ai pas eu de messages de différents athlètes d’autres nations. J’ai juste discuté sur la piste avec mon copain norvégien, mais je n’ai pas échangé avec d’autres athlètes", a-t-il expliqué.  

Idem du côté de l'encadrement : "Nous avons beaucoup discuté entre chefs de mission sur cette situation mais, à ce stade, il n'y a pas eu de volonté ou de tentative d’un comité d’emmener dans sa position un autre comité, précise Jean Minier, le chef de mission français. Les comités qui se sont positionnés l’ont fait en accord avec leur gouvernement."

Outre ce large volet géopolitique, les représentants tricolores ont ré-affirmé leurs ambitions. "Il est de plus en plus difficile de faire des estimations, mais nous visons l’une des trois premières places du classement des nations", a conclu Jean Minier. 

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