Sports : la boccia, une discipline qui donne de l’espoir
Zakarya, 6 ans, est devenu la mascotte du club de boccia de Calais (Pas-de-Calais). Atteint de paralysie cérébrale, il a débuté le sport il y a à peine trois semaines, mais semble déjà très à l’aise avec ses partenaires d’entraînement. "Il faut lancer la balle le plus proche du jack, c’est le cochonnet", explique-t-il. Il a décidé de débuter suite aux Jeux paralympiques et à la médaille d’or française d’Aurélie Aubert.
La médaille d’or d’Aurélie Aubert
Zakarya est scolarisé dans une école ordinaire. C’est uniquement à la boccia qu’il côtoie d’autres personnes confrontées au handicap. Jean-Christophe Tabary, champion de France, connaît bien Aurélie Aubert, qu’il affronte souvent en compétition. Pour lui, la médaille d’or de la Française est une immense fierté. Pour tous les licenciés de Calais, la boccia occupe une place centrale dans leur vie. "On s’ouvre au monde, c’est comme une grande famille", confie Jean-Christophe Tabary.
Les Jeux paralympiques ont été un coup de projecteur sur la boccia. Tous espèrent qu’il sera durable, pour que sponsors et mécènes s’intéressent à cette pratique, très onéreuse.
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