Italie : parmesan et tremblements de terre

Ses positions sur le mariage homosexuel.

Ce sont les siennes.

Il est oblige de se plier aux lois de la République.

Tout le monde connaît ma position, personne ne m'a dit qu'il avait été choqué.

Ici, ça ne fait pas débat.

Non, pas vraiment.

Elie Geffray milite pour un catholicisme sans complexes.

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On retourne en Italie, précisément en Emilié-Romagné, un an après les séismes en série. A l'époque, 300.000 meules de parmesan, d'une valeur de 250 millions d'euros, avaient été détruites. Les producteurs ont remonte la pente seuls, à force de travail. L'Etat a été étonnamment absent.

Un an après les deux séismes, Oriano Caretti est fier de montrer que sa cathédrale de fromages est debout. Il en a fallu des heures de travail pour empiler a nouveau des tonnes de parmesan les unes sur les autres. 6 mois de labeur. Il a sauvé tout ce qu'il a pu.

Là, ce sont ceux qui avaient subi des petits dégâts.

A l'époque, tout avait bascule sous l'effet des secousses. 20.000 meules de parmesan détruites. La cave d'affinage a repris forme, les pertes restent considérables : 5 millions d'euros.

Le stock perdu équivaut à une année de travail.

A l'échelle de la filière, les deux séismes de l'an dernier ont provoqué 2 milliards d'euros de dégâts. Ni l'Etat ni les assurances n'ont versé la moindre indemnisation. La ferme de Mauro n'a pas été reconstruite. Sa maison a été rasée. Il vit dans un conteneur d'urgence.

Là, c'est la cuisine. Il y a une télé et une salle de bain.

Il a laisse de côte son confort, pour consacrer son énergie à reconstruire son outil de production. 250.000 euros de travaux pour réparer l'étable, pour le bien-être de ses vaches laitières.