Italie : le vélo devient roi

En Italie, on ne se déplace presque plus qu'à vélo. Avec la crise, les voitures n'ont plus la cote dans les grandes villes. La bicyclette : un choix écologique mais aussi économique, comme à Rome.

Quand Angelo vend une voiture, c'est une victoire sur la crise. Hier encore il était l'un des plus gros concessionnaire de Rome. Il vendait 27 voitures par jour, contre 6 aujourd'hui.

Regardez, ici il y avait 500 voitures exposées.

Mais d'autres commerçants sourient en Italie. Chez ce vendeur de vélos, voici le modèle vedette. Adapté à la ville, il se vend bien.

Les vélos de ville comme ceux-là se vendent très bien. Les ventes ont grimpé de 20 %.

Dans le centre-ville de Rome, les vélos ont remplacé les bouchons. A l'échelle du pays depuis 2 ans, il se vend plus de vélos que d'autos 1,6 million contre 1,4 million. Les Italiens ont lâché la Fiat pour raisons économiques.

Ça me coûtait 1600 euros par an, le vélo, ça ne coûte rien. J'économise un salaire par an.

L'assurance, l'entretien, l'essence auront eu raison de la voiture. Le coût de la vie a augmenté, pas les salaires. Michela, enseignante, a elle aussi lâché la voiture.

Même si je venais en bus, ça me coûterait 3 euros parjour.

Le Forum impérial qui conduit au Colisée, jusqu'à présent piste cyclable uniquement le dimanche, est passé au 100% vélo ce week-end.