Iran : prudence et optimisme
Une négociation qui reprend. Faut-il y croire ? Bonsoir Etienne Leenhardt, quels éléments incitent à l'optimisme, et quels elements invitent à la prudence.
Etienne Leenhardt : Ce qui incite à l'optimisme, c'est que depuis que le président Ahmadinejad a passe le relais au président Rohani avec la bénédiction du Guide suprême, l'ayatollah Khamenei, le ton des échanges avec l'occident a changé. Le président Rohani parle au téléphone avec le président Obama. Le ministre des Affaires étrangères envoie un message de bonne année à la communauté juive. Et puis il y a les mesures d'ouverture prises en Iran. Cette opposante, avocate célèbre, a été libérée avec une dizaine d'étudiants et d'universitaires qui ont pu retourner à l'université. Ce qui incite à la prudence, c'est que la ligne politique iranienne change moins vite. Sur le dossier nucléaire, le président Rohani déclare : Il a été élu pour que les sanctions économiques, qui étranglent le pays, soient assouplies, mais il ne bradera pas la souveraineté de l'Iran à n'importe quel prix.
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