Irak : sur la ligne de front

Un nouvel hommage rendu aujourd'hui à Hervé Gourdel. Un cortège d'un millier de personnes, rassemblées place de la République a Paris: militants antiracistes, syndicalistes, militants de gauche ou d'extrême gauche, la maire de la capitale, Anne Hidalgo, ainsi que le président du Conseil représentatif des institutions juives de France ou l'imam de Drancy. Cela fait plusieurs semaines que l'opération occidentale a débuté en Les Etats.

Unis, la France, les pays arabes, maintenant la Grande Bretagne. Malgré des frappes aériennes intenses, les combattants du groupe Etat islamique tiennent leurs positions face aux peshmergas.

A portée de tir des peshmergas, le drapeau noir de l'organisation Etat islamique. Seuls ce pont et ce canal séparent les belligérants. Les jihadistes sont juste derrière ces sacs de sable. Ici en première ligne, un homme et une femme voilée. On peut les observer, ils nous voient aussi.

Les combattants de l'Etat islamique sont a moins de 50m, c'est la ligne de front la plus proche pour les peshmergas, un face-à-face quotidien qui dure depuis plusieurs semaines.

Des échanges de tirs, il y en a eu ici plusieurs fois mais pour l'heure, chacun s'épie sans attaquer. Une guerre de positions avec des tranchées qui rappellent la Première Guerre mondiale.

Parfois, ils crient des choses mais on ne répond jamais. On attend juste les ordres pour les attaquer. impressionnante frontière qui les sépare de l'immense territoire désormais contrôlé par les jihadistes. 1.000 km, cela montre l'échelle des problèmes qu'affrontent les combattants kurdes. Mais ils l'assurent, les frappes aériennes de la coalition ont nettement changé la donne.

Les frappes aériennes, c'est vraiment une bonne chose. Le résultat est très bon.