Cet article date de plus d'onze ans.

Invitée : Nicole Calfan : "Mur"

Publié
vidéo : 50min
Ce replay n'est plus disponible.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Au cinéma d'abord, avec Etaix, Verneuil et surtout dans le superbe Borsalino de Jacques Deray. Au théâtre aussi, à la Comédie Française, puis ailleurs avec des partenaires comme Jean Poiret ou Daniel Gelin. Cette fois, on la retrouve dans la dernière pièce d'Amanda Sthers où tout se déroule autour d'un mur. Et notre invitée des Cinq Dernières Minutes, c'est Nicole Calfan. Cette pièce est un des événements de la rentrée, ça s'appelle "Mur". Vous êtes sur scène avec Rufus, le texte est signe Amanda Sthers, la mise en scène Anne Bourgeois et c'est au Petit Théâtre de Paris. De quel mur s'agit-il.

Nicole Calfan : C'est pas le Mure de Berlin, C'est une cloison de solitude. IL partage deux apparetements deux deux êtres très diffréents.

Elise Lucet : Ce mur sépare donc vos deux appartements mitoyens Et pourtant. Et il va devenir une frontière, une tranchée parce que c'est une guerre de voisinage qui s'engage.

Nicole Calfan : Il y a une guerre de voisinage impitoyable. Je joue une prof à la retraite. Mon personnage est une femme extrêmement seule, institutrice. Et Rufus est un colonel à la retraite.

Nicole Calfan : Des frictions physiques, epistolaires.

Elise Lucet : Parlez-nous de vos deux personnages, vous n'êtes plus toutjeunes, vous êtes seuls, vous institutrice et lui ancien colonel.

Nicole Calfan : Disons qu'elle va pousser un peu Ie mur.

J'ai rencontré des êtres odieux dans ma vie, des parents d'élèves convaincus du génie de leurs gosses, des profs suffisants. Mais là, vous êtes un personnage absolument hors-norme.

Je vous remercie.

Devant le gouffre qui nous sépare, je signe, je signe. Comme on raye l'envie d'avoir la moindre discussion à ce sujet, comme on rature une copie de mauvais élève.

Stop I J'ai bien compris vos métaphores, prenez ce stylo et signez. En silence ! Les femmes et le silence, deux mondes qui se rencontrent rarement.

Elise Lucet : C'est une guerre mais une guerre amoureuse.

Nicole Calfan : Elle évouera sur petit air de valse anglaise.

Elise Lucet : C'est une comédie aux accents romantiques.

Nicole Calfan : C'est une comédie romantique, oui. Ça me fait penser aux films de Capra. Rien n'est impossible dans la vie, il y a de l'espoir.

Elise Lucet : C'est la première fois que vous jouez avec Rufus, première fois aussi que vous jouez un texte d'Amanda Sthers.

Nicole Calfan : Je ne pensais pas que je jouerais une pièce d'Amanda Sthers. Rufus, on se croisait, c'était le soliste brillant. Je suis comblée ! Une famille se réunit.

Elise Lucet : Vous jouez depuis quelques jours, quelles sont vos sensations.

Nicole Calfan : Les gens rient beaucoup, ça me surprend tous les soirs. Les gens pleurent, on n'en croise qui nous le dise. Cette pièe est un cadeau.

Nicole Calfan : Quand je l'ai lue, j'ai dit :j'aurais voulu l'écrire ! C'est mon univers de femme, on a des points communs elle et moi.

Elise Lucet : "Mur" d'Amanda Sthers, avec Nicole Calfan et Rufus, au Petit Théâtre de Paris, mis en scène par Anne Bourgeois.

Fin de cette édition, merci de l'avoir suivie. Tout de suite, la météo de Philippe Verdier.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.