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Invité : Sanseverino, "Le petit bal perdu", nouvel album

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

C'est chouette d'avoir des godilleuses à disposition. On va continuer à faire la godille pour les autres générations. Cela s'est arrêté un peu.

Le soir est tombé sur Port-Lay. Un dernier moment de quiétude avant que n'arrivent les concurrents. Demain, ils donneront tout pour briller sur le plan d'eau.

Il a été artiste de rue, comédien, clown, mais c'est la musique qui lui a ouvert les portes du succès. Depuis des années, il fait swinguer la France au son du jazz manouche. Dans son dernier album, il s'offre une récréation en revisitant des standards de la chanson. Voici maintenant l'invité des Cinq Dernières Minutes. Bonjour Sanseverino, merci d'être avec nous pour votre dernier album "Le Petit Bal perdu", un disque de reprises. On ne vous imaginait pas dans cet exercice. Quelle place tiennent ces chansons dans votre histoire.

Sanseverino : Ce sont un peu mes chansons de salle de bains. C'est des chansons que j'aime bien. Ces chansons m'accompagnent comme livres.

Elise Lucet: Vous aviez envie de les revisiter, mais aussi de leur donner une nouvelle fraîcheur, de les bousculer même.

Sanseverino : C'est mon métier de bousculer les trucs. Je suis obligé de me les approprier pour les chanter a ma manière.

Elise Lucet : Piaf, Vian, Trenet, Fernandel. La chanson française, c'était mieux avant.

Sanseverino : Non, ce n'était pas mieux avant. Les chansons d'avant on els connaît, celles du futur non.

Elise Lucet : Vous aimez le fait que ces titres racontent une histoire, qu'ils provoquent une émotion.

amour, trahison, deuil. Chacune d'entre elle est un petit film.

Sanseverino : J'aime que les chansons racontent des trucs. Quand c'est terriblement dramatique j'aime aussi.

Sanseverino : On oublie pendant 5 minutes.

Elise Lucet : Vous interprétez les titres avec gourmandise. Vous les transformez avec bonheur.

Sanseverino : C'est le truc de la musique. Si je ne le fait pas avec gourmandise c'est dommage.

Elise Lucet : Laquelle des chansons vous ressemble le plus ? Vous avez exhumé une chanson de Fernandel oubliée, "Un dur, un vrai, un tatoué".

Sanseverino : Fernandel joue le rôle d'un proxénète. C'est assez drôle, c'est une chanson que j'aime bien, j'aime son rôle dans le film. Avec cette tête, est-on un maquereau.

Elise Lucet : ce disque est une récréation.

Sanseverino : C'est une idée que j'ai voulu réaliser jusqu'au bout, un album entier de reprises. Je fais d'habitude une reprise par album.

Elise Lucet : on va vous écouter. "Le petit bal perdu". Sanseverino.

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