Invité : Michel Leeb, "Repères", jazz et adolescence
Plusieurs passions l'ont toujours mené sur scène avec succès. Mais celle qui guide ses pas depuis toujours, c'est le jazz. Une musique qui a rythmé sa vie et à laquelle il rend hommage dans son dernier album. Notre invité des Cinq Dernières Minutes, c'est Michel Leeb. Bonjour et merci d'être avec nous pour cet album intitulé "Repères" qui sort chez Universal. Vous serez aussi en concert au Café de la Danse les 14 et 15 mars. On vous a souvent reçu, ici, pour des spectacles de music-haIl ou du théâtre, mais votre passion première, c'est vraiment le jazz. Ça a commencé des l'adolescence.
Michel Leeb : A 12 ans, ma mère m'a offert un album de ray Charles.
Michel Leeb : Je suis tombé amoureux du blues, puis du jazz.
Michel Leeb : Vous n'avez pas cessé d'en écouter, d'aller aux concerts. Et il vous est arrivé des choses incroyables. Vous avez par exemple enregistré un album avec le Count Basie Orchestra.
Michel Leeb : Je me suis retrouvé président du festival de jazz de Nice. j'ai invité des musiciens que j'adorais, dont l'orchestre de Count Basie. Et j'ai chanté avec eux. C'était merveilleux.
Elise Lucet : Oscar Peterson vous a donné une leçon de piano.
Michel Leeb : C'est un truc complètement dingue. On a donné un concert à paris et on s'est retrouvés avec Eddie Barclays et Darry Cowl. Dn était 4 dans l'appartrment et j'avais le nez sur le clavier, photographiant tous les accords. Pour le plaisir, il a joué, c'était un vrai cadeau.
Elise Lucet : Racontez-nous comment vous l'avez conçu, cet album.
Michel Leeb : On a tous en mémoire des mélodies, des thèmes. J'ai choisi la période l'adolescence, pendant laquelle j'ai entendu plein de morceaux. Johnny Hallyday, Ray Charles. C'était des moements merveilleux. J'ai enregistré tous ces morceaux qui ont accompagné mon adolescence.
Elise Lucet: Comme toujours avec le jazz, c'est aussi une histoire collective avec Pierre Bertrand aux arrangements et André Ceccarelli aux baguettes ? Michel Leeb : Je vais interpréter une chanson en trio. J'aime les grandes formations. Il y a une complicté entre les musiciens de jazz. Il y aussi beaucoup d'humour. Le jazz et l'humour fonctionnent très bien ensemble. Dans l'album, j'ai enregistré une chanson avec l'accent : "tout l'amour.
Tous l'amour que j'ai pour toi C'est un mélange italo-espagnol. Dalida a fait un triomphe avec cette chanson. Michel Leeb, vous allez nous interpréter "Douce violence", vous êtes accompagné de Thierry Gonzalez au piano, Dominique Westrich à la contrebasse et André Neufert à la batterie.
Douce violence de nos jeunes amours Tendre insouciance de nos premiers beaux jours Quand le temps nous fait face au ciel de nos seize ans C'est notre enfance qui meurt doucement de nos coeurs éperdus Folle impatience des joies tant attendues Notre vie s'illumine au feu de sa chaleur Et l'on fait taire ses peurs Mon amour, donne-moi des nuits sans sommeil Pour qu'enfin nos désirs se rassemblent de nos premiers matins Le monde immense soudain nous appartient Et nos coeurs et nos lèvres voudraient garder toujours La douce violence de notre amour.
Michel Leeb. Son dernier album jazz intitulé "Repères" chez Universal.
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