Invité : Marcel Amont, "Lettres à des amis"
Il n'a pas changé, l'oeil pétillant, le pied alerte, toujours prêt à entonner une des chansons qui ont fait son succès. Un air de nostalgie plane sur son répertoire, il aime encore la scène. Il vient nous présenter son dernier livre, une série de lettres qu'il adresse à tous ceux qui ont marqué sa vie. Voici l'invité des Cinq dernières minutes: Marcel Amont. Bonjour et merci d'être avec nous pour "Lettres à des amis" Vous n'avez pas changé du tout.
Marcel Amont : Nous pouvons rester là, au revoir à tous! publié chez Chiflet et Compagnie. Il y a aussi votre anthologie, un double album de vos plus grands titres de 1959 à 1975. Pourquoi ce livre en forme de lettres à des amis ? Parce que c'est un usage qui se perd et rien ne peut remplacer une lettre.
Marcel Amont : Je crois que beaucoup l'ont fait, je n'innove pas.
Marcel Amont : Mais c'est vrai que depuis Mme de Sévigné, ça s'est calmé ! Mais c'est vrai que Mes parents fort tard n'avaient pas le téléphone, ils écrivaient. Mais l'exercice m'a ému.
Elise Lucet: Il y a beaucoup d'artistes parmi vos destinataires: Aznavour, Brel ou Brassens. Avec à chaque fois des anecdotes personnelles.
Marcel Amont : Si je me fais l'agiographe de tous ceux que j'ai connu, ça va être fatigant! Il faut regarder du petit côté de la lorgnette et c'est beaucoup plus amusant. J'adore écrire et j'ai trouvé l'angle.
Elise Lucet : Pour Brassens, vous racontez comment il vous a donné la chanson "Le Chapeau de Mireille".
Marcel Amont : On n'était du genre à se dire qu'on s'aimait même quand c'était le cas. On s'aimait beaucoup et il m'a donné des chansons. J'avais de gros emmerdes sentimentau) et il m'a offert ce cadeau.
Marcel Amont : Tu parles ! Quelle élégance ! Les carpentier m'ont dit qu'il m'avait fait un superbe cadeau.
Elise Lucet : Brel vous faisait part de son inintérêt pour le bonheuuuuuuu.
Marcel Amont : J'ignore ce qui s'est passé au début de sa vie. m'a dit que le bonheur ne l'intéressait pas. J'ai reçu ça en pleine poire.
Elise Lucet : Une lettre à vos parents sous forme de chanson, vous vous imaginiez, vous, fils de berger, avoir cette vie.
Marcel Amont : Mes grands-parents oui, étaient bergers.
Marcel Amont : C'est une chanson que j'ai écrite. Le titre "Papa était coco et maman était catho". Je vais vous la chanter a capella. Papa était coco, ma maman était catho.
Marcel Amont : C'est pas fini, elle est longue ! Je parle du bilan de cette double éducation et de ce grand écart. Aimez-vous les uns les autres Elise Lucet : Merci beaucoup. Marcel Amont, "Lettres à des amis" publié chez Chiflet et Compagnie et l'anthologie de vos meilleurs titres de 1959 à 1975. C'est la fin de cette édition, merci de l'avoir suivie.
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