Invité : Léa Drucker, "Je suis supporter du Standard", comédie romantique
Ça empêche votre cholestérol de descendre trop bas.
Les plus gourmands n'ont qu'à bien se tenir.
C'est une actrice qui mène sa carrière discrètement, mais qui fait souvent des choix judicieux. Genereuse, sincère, elle est convaincante dans tous les rôles, du plus comique au plus sombre. Elle vient nous parler d'un film et d'une pièce, qui vont encore enrichir ce parcours. Voici maintenant l'invitée des Cinq Dernières Minutes, c'est Léa Drucker. Bonjour et merci d'être avec nous pour le film "Je suis supporter du Standard" sorti hier en salles, Une comédie romantique au cinéma, et un texte plus sombre au théâtre. Ça vous résume bien, finalement.
Léa Drucker : Oui, cela résume mes envies de comédienne. J'aime me promener dans des univers différents, j'ai fait ce métier pour voyager.
Elise Lucet : On va d'abord parler du film. Qu'est-ce que c'est que ce titre ? L'univers, c'est celui d'un supporter de foot qui va devoir oublier sa passion parce qu'il vous rencontre.
Léa Drucker : Le Standard est l'équipe de Liège. Le héros est est supporter. v'est uen comédie qui est basée sur la fiction. Cet homme essaie de se désintoxiquer de cette passion qui le dévore. Dans le film, je suis paumée au niveau sentimental. Je tombe amoureuse. C'est drôle, c'est tendre, c'est aussi un premier film à petit budget. Qu'est-ce qui vous a donné envie de vous engager dans ce projet.
Léa Drucker : Ce qui m'a donné envie de le faire, c'est que je connais bien Riton. J'adore son humouir, il est intelligent et drôle, j'étais curieuse de lire son scénario. J'ai été cueillie par ce scénario, j'étais ravie.
Elise Lucet : Dans un genre différent vous êtes aussi à l'affiche d'une pièce plutôt sombre "Demain, il fera jour" de Montherlant.
Léa Drucker : C'est différent. Les deux personnages sont troubles. On est en juin 44 à Paris, les Américains débarquent. Dans cet appartement bourgeois, cette femme inconsciente s'interroge sur les vacances de son fils. Il y avait des gens qui vivaient comme ça dans un univers cotonneux. Lui est un avocat qui a rendu des services aux Allemands. Son fils veut entrer en résistance.
Elise Lucet : On va voir un extrait. Un momentjustement où Michel Fau, qui incarne le père, comprend ce que peut lui apporter le départ de son fils pour la Résistance.
Parlons maintenant de ce qui m'amène. Depuis hier j'ai réfléchi, je suis ennuyé de voir ce petit si triste.
Vous n'allez pas revenir sur votre décision quand justement je m'en felicitais. Mais depuis ce matin, je vous bénis de lui avoir dit non.
Il n'y aurait pas une façon de le satisfaire en le laissant se mettre dans cette organisation sans courir de risque.
Il courra toujours des risques, il a 17 ans ! Il osera toujours des choses qu'un adulte n‘oserait pas.
Elise Lucet : a commence comme une comédie bourgeoise, et ça se termine quasiment en tragédie.
Léa Drucker : Oui, la pièce est curieuse, c'est un échange verbal. Ça évolue vers une tragédie grecque, c'est ce qui est beau dans cette pièce. Montherlant est un auteur obscur. Il n'ya a pas de manichéisme dans la pièce. Il y a toute sa sensibilité dans la 2e partie; Elise Lucet : Merci Léa Drucker. La pièce "Demain, il fera jour", c'est au Théâtre de l'Oeuvre. Et du cinéma avec le film "Je suis supporter du Standard" de Riton Liebman.
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