Invité : Julien Clerc

Et surtout ne jamais trop se dévoiler. Pourtant, cette fois, il a accepté de se raconter pour une biographie, "Julien", signé Sophie Delassein. Alors ce soir en saura-t-on un peu plus sur l'un des artistes préférés des Français ? Bonsoir Julien Clerc. Sur le lâcher prise où en etes vous.

Julien Clerc : Oui, mais je lache prise quand il faut. LD: On vient de voir un sujet sur les desserts. Vous faites toujours attention à votre ligne ou c'est une légende ? Julien Clerc :Je moins attention a ma ligne maintenant.

Laurent Delahousse : Vous acceptez de répondre à une journaliste qui vous consacre un livre. Mais en revanche vous ne souhaitez pas le feuilleter ni le lire.

Julien Clerc : Je connais bien Sophie comme journaliste, j'aimais le ton de ses articles. On a fait des heures d'interview, elle a bénéficié de document indeits. Après tout cela, je l'ai laissée faire son travail. Je ne l'ai pas lu le livre.

Laurent Delahousse : Pourquoi? Vous n'aimez pas les rétroviseurs.

Julien Clerc : Je n'ai pas fait enregistré notre interview, pas la peine de relire après. C'est une souffarnce de me voir, je préfère me voir à travers les gens.

Laurent Delahousse : Il y a ces images, ces photos de famille, est-ce que vous feuilletez cet album ? nostalgie de ces années.

la même pour les mauvais souvenirs.

Je le sais On ne me croit pas fidèle à ce qu'elle est Et déjà vous parlez d'elle à l'imparfait Mais elle est ma préférence à moi Il faut le croire Moi seul je sais quand elle a froid Ses regards ne regardent que moi Par hasard, elle aime mon incertitude j'aime sa solitude La la la la la la la la. Femmes. Je vous aime Si parfois ces mots se déchirent C'est que je n'ose pas vous dire Je vous désire Ou même pire O. Femmes.

LD: Quand on dit Julien Clerc fait partie de l'histoire de la chanson française, cela ne vous effraie pas. Vous acceptez l'idée.

Julien Clerc : C'est vrai que j'ai partie de la vie des gens comme les gens font partie de la mienne. C'est ce que ej souhaitais dès le départ sans forcement penser y arriver.

LD: Vous dites être entre en musique comme on entre en religion ? Votre père avait fait de grandes études, il était normalien. Il rêvait d'autres choses pour vous que la chanson ? Mais au final, qu'a-fil pensé de tout cela.

Julien Clerc : Un peu mais il a eu une réaction formidable, il m'a demandé de rester bon en langue vivante. J'a continue de pratiquer l'anglais heureusement.

LD : Durant votre enfance vous avez été le trait d'union entre deux Frances, celle de votre mère et de votre père divorcés ? Chez elle, on lisait l'Humanite. Chez lui on allait a la messe et on lisait le Figaro.

Julien Clerc : C'était l'époque où Malraux disait : il y a les gaullistes et nous.

Laurent Delahousse : Ça vous appris une forme de tolérance que vous incarnez ? Ça m'a suivi toute ma vie, je trouvais que les deux étaient bien. Ils représentaient ces deux France.

Julien Clerc :Quand j'ai été nommé ambassadeur du HCR, j'a accepté malgré tout.

LD: Vous avez côtoyé Mitterrand dans les années 80 ? Et puis votre amie, Carla Bruni, a un mari, qui est N. Sarkozy. Vous l'avez donc connu dans l'intimité.

Julien Clerc : Les présidents ont aussi une vie privée et autre chose à présenter; En tant qu'ami vosu découvrez d'autres choses. Laurent Delahousse : La fracture, cela reste cette séparation, ce divorce.

Julien Clerc : Ça a un côté émotif et ca ne m'a pas évité de refaire le même schéma; Aujourd'hui, dans toute réunion qui compte pour moi, je vois que tout le monde est là. La vie me l'apropose et je l'ai accepte.

Une course mythique demain sur l'hippodrome de Longchamp.