Invité : Jean-Baptiste Maunier, des "Choristes" au théâtre
On l'a tous découvert adolescent au visage d'ange, regard clair et voix cristalline dans "Les Choristes". Depuis, il a grandi, sa voix a mué, et sa carrière de comédien prend une autre route. On le retrouve dans une pièce où il incarne un malade pervers dans un hôpital psychiatrique dont le médecin a disparu. Jean-Baptiste Maunier est l'invite des Cinq Dernières Minutes. Bonjour et merci d'être avec nous. Vous venez nous parler de "La Chanson de l'éléphant" de Nicolas Billon, mis en scène par Bruno Dupuis au Petit Montparnasse. Vous êtes sur scène avec Pierre Cassignard et Christine Bonnard. Une remarque toute simple d'abord : qu'est-ce que vous avez grandi ! C'est vrai dans tous les sens du terme, j'imagine. Jean-Baptiste Maunier : Je ne m'atendais pas à être aussi grand en taille. Je sais ce que j'ai envie de faire. ComédieN. C'est un nouveau challenge.
Elise Lucet : Parlez-nous de cette pièce "La Chanson de l'éléphant" et du personnage que vous incarnez, un colosse avec une grande fêlure. Jean-Baptiste Maunier : Oui, c'est un patient enfermé depuis 10 ans dans cet hôpital. C'est quelqu'un d'intelligent, manipulateur, pervers. Il conaît tous les rouages de l'hôpital. Il connait mieux la psychiatrie que le docteur.
Elise Lucet : Ce jeune homme va être confronté au directeur de l'hôpital psychiatrique, parce qu'un médecin a disparu. Et on imagine que peut-être, il sait quelque chose, ou plus encore. Jean-Baptiste Maunier : Je suis le dernier patient à avoir vu le médecin et je suis suspect. Il va me poser des questions et je ne supporte pas.
Elise Lucet : Jouer avec un comédien confirmé comme Pierre Cassignard, c'est une chance ? Jean-Baptiste Maunier : J'ai eu un vrai coup de coeur pouir le texte. Le metteur en scène m'a fait confiance.
Elise Lucet :de la peur? Jean-Baptiste Maunier : Il y a eu beaucoup de trac pour la première. C'est une toute nouvelle expérience.
Je suis le docteur Lindberg. Asseyez-vous.
Vous êtes médecin.
Oui.
Quel genre.
Psychiatre.
C'est au sujet du Dr Laurence.
Alors, vous ne devriez pas plutôt être détective.
Ah bon ? Je devrais.
Désolé, c'est ma faute. Peut-être que vous êtes le fou et moi le détective. Mon nom de code est Elephant blanc, et vous Crise existentielle.
C'est qui Mickaël.
Elise Lucet : on écoute quelque chose.
Elise Lucet : vous réagissez ! Jean-Baptiste Maunier : ca remonte à 10 ans.
Elise Lucet : On est loin des "Choristes" le film qui vous a révélé Ce personnage des "Choristes" a-t-il été encombrant ? Jean-Baptiste Maunier : Ça a été une expérience extraordinaire. Je ne voulais pas faire de cinéma. Ca m'est tombé dessus. Ça m'a permis de découvrit ma passion. Le film est sortit dans le monde entier. Ça a pris de mon enfance.
Elise Lucet : Pour échapper à cette pression, vous vous êtes formé aux États-Unis, à New York. Ça vous a fait du bien ? Jean-Baptiste Maunier : Ça m'a fait un bien fou d'aqller dans une école, dans l'anonymat. Ne pas être confronté au regard des autres.
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