Invité : Didier Van Cauwelaert : "La femme de nos vies", roman
Il était double médaillé olympique en 2008 et 2012. Depuis son premier roman, publié à l'âge de 22 ans, il collectionne les succès, dont le prestigieux prix Goncourt. Ses textes sont régulièrement adaptés au cinéma, au théâtre ou à la télé. Son dernier roman n'échappe pas a la règle. Voici maintenant l'invité des Cinq Dernières Minutes. Et cet invité, c'est Didier Van Cauwelaert. Bonjour et merci d'être avec nous. Vous êtes venus nous parler de votre dernier livre, "La femme de nos vies". Cette histoire vous trottait depuis longtemps dans la tête.
Didier van Cauwelaert : J'ai mis 40 ans pour l'écrire. C'était un choc d'enfance. J'ai appris que des enfants avaient été mis en hôpital psychiatrique. Ont les envoyait à la mort. Hitler avait décidé de les tuer. j'ai écris l'histoire d'un enfant qui est sorti de ça. J'ai trouvé la situation de fiction.
Sophie Le Saint : Vous nous racontez le destin incroyable d'un homme en prenant l'identité d'un autre, et à l'initiative de cet autre.
Didier van Cauwelaert : Ces deux enfants de 13 ans voisins de dortoir. Le premier test de chambre à gaz est fait par les SS. Le seul qui doit échapper à la mort était surdoué. L'un d'eux va partir dans une école de surdoués. Ce sera un survivant. Il veut retrouver sa mère. Ce môme on l'a toujours pris pour un demeuré. Il va être investit de cette mission. La directrice de l'école de surdoués vient le chercher. En fait, les nazis se font avoir par un petit juif de 13 ans.
Sophie Le Saint : Cet homme va se retrouver confronté à son passé, en rencontrant la petite fille de celle qui l'a sauvé de l'enfer, lorsqu'il avait 14 ans.
Didier van Cauwelaert: Il a un destin exceptionnel. Le regard des autres le transforme, il devient le bras droit d'Einstein. Il n'a jamais retrouvé cette directrice d"‘école depuis 1945. Un jour s'inscrit son nom sur l’ordinateur.
Sophie Le Saint : Quand je reçois un écrivain sur ce plateau, j'ai envie de savoir s'il a des rituels d'écriture.
Didier van Cauwelaert : C'est un superbe cadeau.
Sophie Le Saint : Merci Didier Van Cauwelaert d'avoir été avec nous.
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