Invité : Bernard Pivot et les tweets
Sur Twitter, on peut même lancer une application pour le JT. M. Pivot, vous avez reçu mon tweet.
Bonsoir Bernard Pivot, je montre 3 tweets dans votre livre. "Les tweets sont des chats", chez Albin Michel. Vous inventez des mots comme le verbe "montebourger" Il y a des maximes. IL y a aussi des citations de personnes célèbres Ce sont des maximes malignes qu'on prend plaisir à lire.
David Pujadas : comment êtes-vous devenu un adepte de ces petits textes? On dit que c'est une mode passagère.
Bernard Pivot : Pour les gens, c'est étonnant de tweeter à mon âge. Je respecte la syntaxe, la ponctuation et l'orthographe.
David Pujadas: vous dites avoir trouvé une 2e famille, Plus de 100 O00 personnes vous suivent.
Bernard Pivot: Soyons modestes, certains ont 37 millions d'abonnés. l'impression d'appartenir à une communauté.
Bernard Pivot : Oui, on envoie de messages de particuliers à particuliers. On commente, on conteste, on répond.
David Pujadas : ça peut faire aimer la langue française ou la littérature.
Bernard Pivot : Non, on est loin de la littérature. J'ai pris ce média au sérieux. Je tweete sur des sujets très divers. Je tweete sur l'amour, la vie, les lunettes, la nourriture. Etc.
David Pujadas : et c'est un registre de la littérature? il vous semble faire de la littérature en twittant?.
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