Interview du professeur Brighelli
Vous êtes enseignant, agrégé de Lettres modernes. Vous avez un oeil critique sur l'enseignement en France. Une légère baisse de niveau. Ce résultat vous surprend-il.
Jean-Paul Brighelli : Très joli reportage, tout le monde est rassuré. Ça va contre les évodences et contre les classements internationaux. Les gosses qui ont passe le brevet l'auront, je les rassure. Le niveau s'est effondré ! A cause de pédagogies aberrantes. Une dictée actuellement, c'est 5 lignes contre 25 auparavant ! Ceux qui vont se planter sont ceux que l'école ne sauve plus. 10 % des enfants réussissent à cause de leur parents qui ont réussi.
David Pujadas : N'y a-t-il pas un effet d'optique ? Il y a 2 ou 3 fois plus d'élèves qui passent le brevet qu'en 1964, des enfants de tous milieux sociaux. Est-ce vraiment comparable.
Jean-Paul Brighelli : Si on voulait faire passer des dictées du certificat d'études, le résultat serit terrifiant ! Ça a été fait prs "Sauver les Lettres", qui a vu le nombre de fautes exploser. On se rend compte que les facs donnent des cours d'orthographe. On ne peut pas laisser des centaines de fautes dans nos mails.
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