Interview de Jamel Debbouze et Olivier Gourmet
La marche, c'est aussi une dernière étape en apothéose. 100.000 personnes dans les rues de la capitale. Aujourd'hui, le film rafraîchit la mémoire : 80% des Français n'en ont aucun souvenir.
David Pujadas : Olivier Gourmet, vous êtes le père Delorme Vous l'avez rencontré pour le rôle.
Olivier Gourmet: je l'ai rencontré pendant la marche. Je n'ai pas voulu faire un copier-coller de cette personne.
David Pujadas : il s'est reconnu dans le film ? c'est l'histoire d'un groupe et non de celui d'un personnage.
Olivier Gourmet : Je l'ai entendu dire que oui, mais surtout il a retrouvé ce qu'il a vécu. C'est un bel hommage, on est fier du film.
David Pujadas : on a entendu que c'était un événement tombé dans l'oubli, Que cherchiez-vous à faire.
Jamel Debbouze : Cette histoire est tombée dans l'oubli. On voulait la mettre en lumière. C'est cinématographique, ils sont parti de 13 a Marseille jusqu'à 100.000 a Paris. Quand je vois l'importance qu'on a apporté à la marche des pingouins. C'est juste des pingouins. Aucunes revendications. On a fait un foin avec la marche de l'empereur alors que cette marche elle a du sens. Ils avaient une revendiucation : On aime.
Olivier Gourmet : C'est beaucoup mieux que les pingouins. comment était le tournage avec Jamel.
Olivier Gourmet: il est plein d'énergie.
David Pujadas : Ce film sort au moment où la France s'interroge. est-ce que le racisme fait un retour? Un journal vient de faire une Une scandaleurse. vous avez dit qu'on aurait dû ignorer.
Jamel Debbouze : Alors pourquoi vous m'en parlez.
C'est une position qui a pu surprendre. A contre-courant. Je trouve que la France n'est pas raciste, la preuve avec les.
0 qu'on a mis à l'Ukraine! Je le vois avec mon spectacle. L'amour de la France on en parle pas.
David Pujadas : Si la France a gagné face à l'Ukraine, c'est peut-être aussi grâce à vous, car vous êtes allé voir les joueurs.
Jamel Debbouze est venu nous rendre visite à Clairefontaine, il nous a bien remonté le moral, avec ses mots il nous a fait du bien. C'est bien.
David Pujadas: Que leur avez-vous dit.
Jamel Debbouze : Skho tu te met dans le coin ert tu marques. Benzema attend la apsse, ne t'énerve pas et on ira au paradis et au Brésil ! Tu auras une deuxième occasion et tu la mettras.
David Pujadas : Que s'est-il sérieusement passé.
Olivier Gourmet : C'est le film, ce défi impossible, remonter 3 buts! comme ce film, c'est un défi impossible. Avec un film de cinéma, on fait gagner la France.
David Pujadas : quand vous arrêtez le cinéma vous devenez entraîneur.
Jamel Debbouze : Ils avaient déjà.
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