Interview de François Hollande sur BFMTV
Auparavant, le président avait accordé une interview à BFMTV. Entre mea culpa et déclaration volontariste.
Deux ans à l'Elysée résumés en deux constats. D'abord la modestie, certains diront un aveu sur sa victoire de 2012.
Si j'ai gagné, ce n'est pas grâce à un programme étincelant. C'est sans doute parce que mon prédécesseur avait échoué.
Ensuite, la sensation aujourd'hui d'être au pied du mur.
Je n'ai rien à perdre, je vous le dis franchement. Ce qui compte, c'est que le pays ait tout à gagner.
Pour cet anniversaire, le chef de l'Etat a choisi de se retourner sur les raisons du désamour des Français.
J'aurai pu réagir plus promptement par rapport à certains débats, je pense à la loi sur le mariage qui a été trop long. Je n'ai pas suffisamment souligné la dégradation de la compétitivité de l'industrie française.
L'impopularité, il la comprend et l'assume. Mais pas question d'accepter le procès en amateurisme.
Amateurisme quand il s'est agi de sortir de la crise de la zone euro ? d'intervenir au Mali.
Pas de mea culpa sur la vie privée, sur les conditions de sa séparation.
Votre comportement a été digne.
Vous ne pouvez pas laisser penser que je ne l'aurais pas été. Jamais je me suis livré à des facilités. Jamais je n'ai été dans la vulgarité.
Il a été interpellé par une auditrice.
Je ne peux pas vous promettre un emploi, ce serait indigne de ma fonction. Mais j'ai le devoir qu'on vous accompagne.
Il confirme qu'il ne se représentera pas sans une inversion de la courbe du chomage.
Le choix de Manuel Valls s'est imposé après son impopularité F. Hollande espère tirer profit de ces explications.
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